FISCALITÉLa campagne d'imposition 2018 a démarré, bientôt le prélèvement à la source

Impôts: La campagne d'imposition 2018 a démarré, le prélèvement à la source maintenu pour 2019

FISCALITÉPlus de 37 millions de foyers fiscaux peuvent déclarer leurs revenus en ligne ou sur papier, dernière étape avant le passage au prélèvement à la source prévu le 1er janvier 2019…
20 Minutes avec agences

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Le gouvernement a donné ce mardi le coup d’envoi de la campagne 2018 de déclaration de l’impôt sur le revenu. Les millions de foyers fiscaux de France ont deux possibilités pour déclarer les revenus perçus en 2017.

Ils peuvent compléter et renvoyer la pré-déclaration papier, ou déclarer leurs revenus sur le site impots.gouv.fr. Cette solution est obligatoire pour les ménages déclarant plus de 15.000 euros. Les télédéclarants auront plus de temps pour effectuer leur déclaration, les dates limites de souscription sur internet allant du 22 mai au 5 juin selon les départements, contre le 17 mai pour ceux optant pour la voie postale.

Possibilité d’un taux neutre

La campagne est un premier pas vers le système de prélèvement à la source. Cette perception de l’impôt sur le revenu directement sur les salaires ou les pensions sera mise en place au 1er janvier 2019. L’administration fiscale indiquera au contribuable le taux d’imposition, calculé en fonction du revenu de référence, qui sera communiqué à l’employeur ou à la caisse de retraite.

S’ils le souhaitent, les foyers pourront demander un « taux neutre » pour que leur employeur ne connaisse pas le montant de ce taux. Une régularisation annuelle sera alors nécessaire.

Une baisse de moral à prévoir ?

Les ménages ont aussi la possibilité de faire appliquer un taux individualisé pour chaque conjoint en fonction de leurs salaires respectifs. Ces démarches peuvent être effectuées en ligne ou, à l’automne, en version papier.

Déjà reporté d’un an par le gouvernement, le basculement vers le prélèvement à la source ne fait pas l’unanimité, notamment chez les chefs d’entreprise. Certains dirigeants ne voient pas d’un bon œil leur nouveau rôle de « percepteurs d’impôts ».