NEGOCIATIONSVIDEO. A un an du Brexit, où en sont les discussions entre Londres et l'UE?

VIDEO. A un an du Brexit, où en sont les discussions entre le Royaume-Uni et l'Union européenne?

NEGOCIATIONSLe Royaume-Uni doit officiellement sortir de l’Union européenne le 29 mars 2019, mais des retards sont possibles…
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

L'essentiel

  • Le Royaume-Uni doit officiellement sortir de l’Union européenne le 29 mars 2019.
  • Les discussions sont toujours en cours et achoppent sur certains points comme la frontière avec l’Irlande ou l’union douanière européenne.
  • Le retrait de l’Union européenne pourrait coûter jusqu’à 45 milliards d’euros au Royaume-Uni.

Le compte à rebours avant le Brexit a commencé. A un an de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, prévue le 29 mars 2019, les négociations sur la future relation sont pourtant loin d’être bouclées entre Londres et Bruxelles.

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Vendredi, l’UE à 27 a adopté les «lignes directrices» de ce que sera la future relation entre le Royaume-Uni et les Européens. Voici ce que l’on sait sur le retrait britannique du bloc européen :

La date de sortie de l’UE

Le Royaume-Uni est censé quitter le bloc européen le 29 mars 2019, soit deux ans après avoir officiellement déclenché la procédure de divorce d’avec l’UE, et près de trois ans après le référendum du 23 juin 2016 qui a vu les Britanniques voter à 52 % pour la séparation. Cette date pourrait éventuellement être retardée si le Royaume-Uni et les 27 autres États membres en conviennent.

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Les termes de la sortie

Londres et Bruxelles sont parvenus à un accord préliminaire en décembre trois questions clés. Dans un premier temps, le montant de la facture, qui va être lourde pour le Royaume-Uni. Londres a accepté de continuer à contribuer au budget de l’UE jusqu’en 2020 et d’honorer tous les engagements pris : la note pourrait s’élever à 45 milliards d’euros.

Pour les trois millions d’Européens vivant au Royaume-Uni et du plus d’un million d'expatriés britanniques dans l'UE, les deux parties ont certifié que leurs droits seraient préservés.

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Sur la question de l’Irlande, qui a mis le feu aux poudres entre les deux camps, les Britanniques ont accepté d’intégrer l’option d’un « espace réglementaire commun » incluant l’UE et l’Irlande du Nord, au moins jusqu’à ce qu’une autre solution satisfaisante soit proposée.

La période de transition post-Brexit

Lors d’un discours à Florence le 22 septembre 2017, Theresa May a réclamé le maintien des liens actuels avec l’UE pendant une période de transition de deux ans après le Brexit pour éviter un changement brutal des règles pour les citoyens et les entreprises. Les 27 ont approuvé fin janvier le principe « d’une transition "statu quo" », avec maintien de la libre circulation des biens, services et personnes, mais lors de laquelle Londres n’aura plus son mot à dire sur les décisions de l’UE. Elle courrait jusque fin 2020.

La future relation commerciale

Le Royaume-Uni veut quitter le marché unique et l’union douanière pour pouvoir négocier ses propres accords commerciaux et mettre fin à la liberté de circulation des citoyens européens mais veut un accord de libre-échange « le plus large possible ». L’UE insiste pour qu’un futur accord de libre-échange préserve l’indivisibilité de son marché unique. Sans accord, le Royaume-Uni se verrait appliquer les règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), synonymes de barrières douanières et tarifaires.