ENTREPRISEUne Nordiste développe sa marque de prêt-à-porter grâce aux réseaux sociaux

Nord: Elle développe sa marque de prêt-à-porter grâce aux réseaux sociaux

ENTREPRISELa petite entreprise de Marine Verspieren a connu un essor fulgurant avec l’aide, notamment, d’utilisatrices d’Instagram…
Exemple de photo que Marine Verspieren diffuse sur les réseaux sociaux.
Exemple de photo que Marine Verspieren diffuse sur les réseaux sociaux. - Quintesence
Mikaël Libert

Mikaël Libert

L'essentiel

  • Quintessence doit (presque) tout a sa communauté Instagram.
  • L’entrepreneuse ne fait aucune publicité, elle s’appuie sur les réseaux sociaux pour communiquer.
  • Ses followers sont également ses clients, modèles, photographes et attachées de presse.

Du business en réseau. Il y a deux ans, Marine Verspieren a créé Quintessence, sa marque de prêt-à-porter féminin. Autoentrepreneuse au début, cette Nordiste a rapidement dû évoluer vers une structure sociale plus adaptée en raison d’un succès fulgurant qu’elle doit, en grande partie, aux réseaux sociaux.

A 32 ans, elle a déjà pas mal bourlingué, Marine Verspieren. Mais toujours dans le domaine du textile. Chef de produit pour une grande marque, industrie du tissage, en France, à l’étranger. « Il y a deux ans, j’ai eu envie de faire quelque chose pour moi. L’idée, c’était de créer de belles robes en matières naturelles et fabriquées en France », explique-t-elle.

« J’ai près de 10.000 followers sur Instagram »

Seule, elle a commencé à confectionner quelques pièces, à les prendre en photo et à les publier sur son compte Instagram. « J’ai demandé de l’aide à mes followers qui se sont rapidement prises au jeu, notamment en se photographiant avec mes créations, mais aussi en partageant mes photos », poursuit Marine. Sa petite communauté est rapidement devenue très importante. « J’ai près de 10.000 followers sur Instagram, quasiment toutes mes clientes viennent de ce réseau social. Je ne fais jamais aucune publicité autre part », assure-t-elle.

La jeune femme y trouve largement son compte : « Pour se lancer, Instagram est un outil formidable qui ne coûte rien », glisse-t-elle. Car, en plus d’être clientes, ses followers sont aussi ses modèles, ses photographes et ses attachées de presse. « Je tiens aussi compte des avis des membres de la communauté Quintessence sur Instagram pour élaborer les nouvelles collections », déclare la créatrice.

« Je ne m’attendais pas à un tel succès »

Et sa recette fonctionne. « Je ne m’attendais pas à un tel succès. Le plafond de mon statut d’autoentrepreneuse a été dépassé presque tout de suite, se réjouit-elle. Aujourd’hui, j’en suis à 600 expéditions de colis par mois ». Du coup, Marine a délégué la fabrication à un atelier roubaisien et a même dû embaucher une personne à mi-temps. La création, la comptabilité, les stocks, c’est elle qui gère, « avec, en plus, mes trois enfants », plaisante-t-elle.