ENVIRONNEMENTShell: Les forages en Alaska suspendus

Shell: Les forages en Alaska suspendus

ENVIRONNEMENTLa compagnie met en avant des arguments économiques pour justifier l'arrêt de cette exploration critiquée par les écologistes...
20 Minutes avec agences

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Jugeant l’exploration au large « décevante », Shell va se retirer d’Alaska. Le géant pétrolier « continue de reconnaître un potentiel d’exploration important dans ce bassin » pétrolifère d’une taille équivalente à la moitié de celui du golfe du Mexique (sud-est des Etats-Unis), « et cette zone devrait à terme revêtir une importance stratégique pour l’Alaska et les Etats-Unis. Toutefois, le résultat de l’exploration est clairement décevant pour cette partie du bassin », a précisé, ce lundi, la compagnie.

Quand les écolos fustigent l'« hypocrisie » du président américain

Ainsi, Shell va « cesser toute nouvelle exploration au large de l’Alaska dans l’avenir immédiat ». « Cette décision reflète à la fois le résultat du puits Burger J, les coûts élevés associés au projet et l’environnement de régulation difficile et imprévisible au niveau fédéral pour le large de l’Alaska » [cette activité en Alaska pesait quelque 3 milliards de dollars dans le bilan de Shell].

Le géant pétrolier avait débuté fin juillet ses opérations de forage dans cette zone, après avoir reçu l’accord du président Barack Obama, ce qui avait provoqué la colère d’organisations écologistes. Des défenseurs de l’environnement, Greenpeace en tête, avaient même fustigé l'« hypocrisie » du président américain qui martèle depuis plusieurs mois la nécessité de prendre des mesures ambitieuses dans la lutte contre le changement climatique, à quelques mois de la conférence de Paris (COP21).

Forages en Arctique : Hillary Clinton marque son désaccord avec Obama

« J’ai toujours en mémoire la marée noire de BP dans le golfe du Mexique »

Le président américain avait défendu son feu vert fin août avant un voyage dans la région. « Je partage les inquiétudes exprimées sur le forage en mer. J’ai évidemment toujours en mémoire la marée noire de BP dans le golfe du Mexique*. Mais même si nous accélérons la transition [vers les énergies renouvelables], notre économie doit encore s’appuyer sur le pétrole et le gaz », avait expliqué Barack Obama, soulignant qu’il préférait donner la priorité à une production énergétique américaine sur les importations.

Reste que depuis fin juillet, Shell a déjà creusé « jusqu’à une profondeur de 6 800 pieds » (environ 2 070 mètres) sous la mer des Tchouktches dans l’Arctique, où se trouve son puits Burger J, à environ 240 km au large de la petite ville de Barrow en Alaska (extrême nord-ouest des États-Unis).

* En avril 2010, la plate-forme pétrolière de BP Deepwater Horizon explosait dans le champ pétrolier Macondo, tuant 11 personnes et entraînant la pire catastrophe environnementale de l’histoire des Etats-Unis.


Ainsi, Shell va « cesser toute nouvelle exploration au large de l’Alaska dans l’avenir immédiat ». « Cette décision reflète à la fois le résultat du puits Burger J, les coûts élevés associés au projet et l’environnement de régulation difficile et imprévisible au niveau fédéral pour le large de l’Alaska » [cette activité en Alaska pesait quelque 3 milliards de dollars dans le bilan de Shell].

Le géant pétrolier avait débuté fin juillet ses opérations de forage dans cette zone, après avoir reçu l’accord du président Barack Obama, ce qui avait provoqué la colère d’organisations écologistes. Des défenseurs de l’environnement, Greenpeace en tête, avaient même fustigé l'« hypocrisie » du président américain qui martèle depuis plusieurs mois la nécessité de prendre des mesures ambitieuses dans la lutte contre le changement climatique, à quelques mois de la conférence de Paris (COP21).

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Le président américain avait défendu son feu vert fin août avant un voyage dans la région. « Je partage les inquiétudes exprimées sur le forage en mer. J’ai évidemment toujours en mémoire la marée noire de BP dans le golfe du Mexique*. Mais même si nous accélérons la transition [vers les énergies renouvelables], notre économie doit encore s’appuyer sur le pétrole et le gaz », avait expliqué Barack Obama, soulignant qu’il préférait donner la priorité à une production énergétique américaine sur les importations.

Reste que depuis fin juillet, Shell a déjà creusé « jusqu’à une profondeur de 6 800 pieds » (environ 2 070 mètres) sous la mer des Tchouktches dans l’Arctique, où se trouve son puits Burger J, à environ 240 km au large de la petite ville de Barrow en Alaska (extrême nord-ouest des États-Unis).

* En avril 2010, la plate-forme pétrolière de BP Deepwater Horizon explosait dans le champ pétrolier Macondo, tuant 11 personnes et entraînant la pire catastrophe environnementale de l’histoire des Etats-Unis.

géant pétrolier avait débuté fin juillet ses opérations de forage dans cette zone

Ainsi, Shell va « cesser toute nouvelle exploration au large de l’Alaska dans l’avenir immédiat ». « Cette décision reflète à la fois le résultat du puits Burger J, les coûts élevés associés au projet et l’environnement de régulation difficile et imprévisible au niveau fédéral pour le large de l’Alaska » [cette activité en Alaska pesait quelque 3 milliards de dollars dans le bilan de Shell].

Le géant pétrolier avait débuté fin juillet ses opérations de forage dans cette zone, après avoir reçu l’accord du président Barack Obama, ce qui avait provoqué la colère d’organisations écologistes. Des défenseurs de l’environnement, Greenpeace en tête, avaient même fustigé l'« hypocrisie » du président américain qui martèle depuis plusieurs mois la nécessité de prendre des mesures ambitieuses dans la lutte contre le changement climatique, à quelques mois de la conférence de Paris (COP21).

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« J’ai toujours en mémoire la marée noire de BP dans le golfe du Mexique »

Le président américain avait défendu son feu vert fin août avant un voyage dans la région. « Je partage les inquiétudes exprimées sur le forage en mer. J’ai évidemment toujours en mémoire la marée noire de BP dans le golfe du Mexique*. Mais même si nous accélérons la transition [vers les énergies renouvelables], notre économie doit encore s’appuyer sur le pétrole et le gaz », avait expliqué Barack Obama, soulignant qu’il préférait donner la priorité à une production énergétique américaine sur les importations.

Reste que depuis fin juillet, Shell a déjà creusé « jusqu’à une profondeur de 6 800 pieds » (environ 2 070 mètres) sous la mer des Tchouktches dans l’Arctique, où se trouve son puits Burger J, à environ 240 km au large de la petite ville de Barrow en Alaska (extrême nord-ouest des États-Unis).

* En avril 2010, la plate-forme pétrolière de BP Deepwater Horizon explosait dans le champ pétrolier Macondo, tuant 11 personnes et entraînant la pire catastrophe environnementale de l’histoire des Etats-Unis.

Greenpeace en tête

Ainsi, Shell va « cesser toute nouvelle exploration au large de l’Alaska dans l’avenir immédiat ». « Cette décision reflète à la fois le résultat du puits Burger J, les coûts élevés associés au projet et l’environnement de régulation difficile et imprévisible au niveau fédéral pour le large de l’Alaska » [cette activité en Alaska pesait quelque 3 milliards de dollars dans le bilan de Shell].

Le géant pétrolier avait débuté fin juillet ses opérations de forage dans cette zone, après avoir reçu l’accord du président Barack Obama, ce qui avait provoqué la colère d’organisations écologistes. Des défenseurs de l’environnement, Greenpeace en tête, avaient même fustigé l'« hypocrisie » du président américain qui martèle depuis plusieurs mois la nécessité de prendre des mesures ambitieuses dans la lutte contre le changement climatique, à quelques mois de la conférence de Paris (COP21).

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Le président américain avait défendu son feu vert fin août avant un voyage dans la région. « Je partage les inquiétudes exprimées sur le forage en mer. J’ai évidemment toujours en mémoire la marée noire de BP dans le golfe du Mexique*. Mais même si nous accélérons la transition [vers les énergies renouvelables], notre économie doit encore s’appuyer sur le pétrole et le gaz », avait expliqué Barack Obama, soulignant qu’il préférait donner la priorité à une production énergétique américaine sur les importations.

Reste que depuis fin juillet, Shell a déjà creusé « jusqu’à une profondeur de 6 800 pieds » (environ 2 070 mètres) sous la mer des Tchouktches dans l’Arctique, où se trouve son puits Burger J, à environ 240 km au large de la petite ville de Barrow en Alaska (extrême nord-ouest des États-Unis).

* En avril 2010, la plate-forme pétrolière de BP Deepwater Horizon explosait dans le champ pétrolier Macondo, tuant 11 personnes et entraînant la pire catastrophe environnementale de l’histoire des Etats-Unis.


Forages en Arctique : Hillary Clinton marque son désaccord avec Obama

Ainsi, Shell va « cesser toute nouvelle exploration au large de l’Alaska dans l’avenir immédiat ». « Cette décision reflète à la fois le résultat du puits Burger J, les coûts élevés associés au projet et l’environnement de régulation difficile et imprévisible au niveau fédéral pour le large de l’Alaska » [cette activité en Alaska pesait quelque 3 milliards de dollars dans le bilan de Shell].

Le géant pétrolier avait débuté fin juillet ses opérations de forage dans cette zone, après avoir reçu l’accord du président Barack Obama, ce qui avait provoqué la colère d’organisations écologistes. Des défenseurs de l’environnement, Greenpeace en tête, avaient même fustigé l'« hypocrisie » du président américain qui martèle depuis plusieurs mois la nécessité de prendre des mesures ambitieuses dans la lutte contre le changement climatique, à quelques mois de la conférence de Paris (COP21).

Forages en Arctique : Hillary Clinton marque son désaccord avec Obama

« J’ai toujours en mémoire la marée noire de BP dans le golfe du Mexique »

Le président américain avait défendu son feu vert fin août avant un voyage dans la région. « Je partage les inquiétudes exprimées sur le forage en mer. J’ai évidemment toujours en mémoire la marée noire de BP dans le golfe du Mexique*. Mais même si nous accélérons la transition [vers les énergies renouvelables], notre économie doit encore s’appuyer sur le pétrole et le gaz », avait expliqué Barack Obama, soulignant qu’il préférait donner la priorité à une production énergétique américaine sur les importations.

Reste que depuis fin juillet, Shell a déjà creusé « jusqu’à une profondeur de 6 800 pieds » (environ 2 070 mètres) sous la mer des Tchouktches dans l’Arctique, où se trouve son puits Burger J, à environ 240 km au large de la petite ville de Barrow en Alaska (extrême nord-ouest des États-Unis).

* En avril 2010, la plate-forme pétrolière de BP Deepwater Horizon explosait dans le champ pétrolier Macondo, tuant 11 personnes et entraînant la pire catastrophe environnementale de l’histoire des Etats-Unis.


Ainsi, Shell va « cesser toute nouvelle exploration au large de l’Alaska dans l’avenir immédiat ». « Cette décision reflète à la fois le résultat du puits Burger J, les coûts élevés associés au projet et l’environnement de régulation difficile et imprévisible au niveau fédéral pour le large de l’Alaska » [cette activité en Alaska pesait quelque 3 milliards de dollars dans le bilan de Shell].

Le géant pétrolier avait débuté fin juillet ses opérations de forage dans cette zone, après avoir reçu l’accord du président Barack Obama, ce qui avait provoqué la colère d’organisations écologistes. Des défenseurs de l’environnement, Greenpeace en tête, avaient même fustigé l'« hypocrisie » du président américain qui martèle depuis plusieurs mois la nécessité de prendre des mesures ambitieuses dans la lutte contre le changement climatique, à quelques mois de la conférence de Paris (COP21).

Forages en Arctique : Hillary Clinton marque son désaccord avec Obama

« J’ai toujours en mémoire la marée noire de BP dans le golfe du Mexique »

Le président américain avait défendu son feu vert fin août avant un voyage dans la région. « Je partage les inquiétudes exprimées sur le forage en mer. J’ai évidemment toujours en mémoire la marée noire de BP dans le golfe du Mexique*. Mais même si nous accélérons la transition [vers les énergies renouvelables], notre économie doit encore s’appuyer sur le pétrole et le gaz », avait expliqué Barack Obama, soulignant qu’il préférait donner la priorité à une production énergétique américaine sur les importations.

Reste que depuis fin juillet, Shell a déjà creusé « jusqu’à une profondeur de 6 800 pieds » (environ 2 070 mètres) sous la mer des Tchouktches dans l’Arctique, où se trouve son puits Burger J, à environ 240 km au large de la petite ville de Barrow en Alaska (extrême nord-ouest des États-Unis).

* En avril 2010, la plate-forme pétrolière de BP Deepwater Horizon explosait dans le champ pétrolier Macondo, tuant 11 personnes et entraînant la pire catastrophe environnementale de l’histoire des Etats-Unis.


Ainsi, Shell va « cesser toute nouvelle exploration au large de l’Alaska dans l’avenir immédiat ». « Cette décision reflète à la fois le résultat du puits Burger J, les coûts élevés associés au projet et l’environnement de régulation difficile et imprévisible au niveau fédéral pour le large de l’Alaska » [cette activité en Alaska pesait quelque 3 milliards de dollars dans le bilan de Shell].

Le géant pétrolier avait débuté fin juillet ses opérations de forage dans cette zone, après avoir reçu l’accord du président Barack Obama, ce qui avait provoqué la colère d’organisations écologistes. Des défenseurs de l’environnement, Greenpeace en tête, avaient même fustigé l'« hypocrisie » du président américain qui martèle depuis plusieurs mois la nécessité de prendre des mesures ambitieuses dans la lutte contre le changement climatique, à quelques mois de la conférence de Paris (COP21).

Forages en Arctique : Hillary Clinton marque son désaccord avec Obama

« J’ai toujours en mémoire la marée noire de BP dans le golfe du Mexique »

Le président américain avait défendu son feu vert fin août avant un voyage dans la région. « Je partage les inquiétudes exprimées sur le forage en mer. J’ai évidemment toujours en mémoire la marée noire de BP dans le golfe du Mexique*. Mais même si nous accélérons la transition [vers les énergies renouvelables], notre économie doit encore s’appuyer sur le pétrole et le gaz », avait expliqué Barack Obama, soulignant qu’il préférait donner la priorité à une production énergétique américaine sur les importations.

Reste que depuis fin juillet, Shell a déjà creusé « jusqu’à une profondeur de 6 800 pieds » (environ 2 070 mètres) sous la mer des Tchouktches dans l’Arctique, où se trouve son puits Burger J, à environ 240 km au large de la petite ville de Barrow en Alaska (extrême nord-ouest des États-Unis).

* En avril 2010, la plate-forme pétrolière de BP Deepwater Horizon explosait dans le champ pétrolier Macondo, tuant 11 personnes et entraînant la pire catastrophe environnementale de l’histoire des Etats-Unis.

Shell a déjà creusé

Ainsi, Shell va « cesser toute nouvelle exploration au large de l’Alaska dans l’avenir immédiat ». « Cette décision reflète à la fois le résultat du puits Burger J, les coûts élevés associés au projet et l’environnement de régulation difficile et imprévisible au niveau fédéral pour le large de l’Alaska » [cette activité en Alaska pesait quelque 3 milliards de dollars dans le bilan de Shell].

Le géant pétrolier avait débuté fin juillet ses opérations de forage dans cette zone, après avoir reçu l’accord du président Barack Obama, ce qui avait provoqué la colère d’organisations écologistes. Des défenseurs de l’environnement, Greenpeace en tête, avaient même fustigé l'« hypocrisie » du président américain qui martèle depuis plusieurs mois la nécessité de prendre des mesures ambitieuses dans la lutte contre le changement climatique, à quelques mois de la conférence de Paris (COP21).

Forages en Arctique : Hillary Clinton marque son désaccord avec Obama

« J’ai toujours en mémoire la marée noire de BP dans le golfe du Mexique »

Le président américain avait défendu son feu vert fin août avant un voyage dans la région. « Je partage les inquiétudes exprimées sur le forage en mer. J’ai évidemment toujours en mémoire la marée noire de BP dans le golfe du Mexique*. Mais même si nous accélérons la transition [vers les énergies renouvelables], notre économie doit encore s’appuyer sur le pétrole et le gaz », avait expliqué Barack Obama, soulignant qu’il préférait donner la priorité à une production énergétique américaine sur les importations.

Reste que depuis fin juillet, Shell a déjà creusé « jusqu’à une profondeur de 6 800 pieds » (environ 2 070 mètres) sous la mer des Tchouktches dans l’Arctique, où se trouve son puits Burger J, à environ 240 km au large de la petite ville de Barrow en Alaska (extrême nord-ouest des États-Unis).

* En avril 2010, la plate-forme pétrolière de BP Deepwater Horizon explosait dans le champ pétrolier Macondo, tuant 11 personnes et entraînant la pire catastrophe environnementale de l’histoire des Etats-Unis.


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Ainsi, Shell va « cesser toute nouvelle exploration au large de l’Alaska dans l’avenir immédiat ». « Cette décision reflète à la fois le résultat du puits Burger J, les coûts élevés associés au pr

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Le géant pétrolier avait débuté fin juillet ses opérations de forage dans cette zone, après avoir reçu l’accord du président Barack Obama, ce qui avait provoqué la colère d’organisations écologistes. Des défenseurs de l’environnement, Greenpeace en tête, avaient même fustigé l'« hypocrisie » du président américain qui martèle depuis plusieurs mois la nécessité de prendre des mesures ambitieuses dans la lutte contre le changement climatique, à quelques mois de la conférence de Paris (COP21).

Forages en Arctique : Hillary Clinton marque son désaccord avec Obama

« J’ai toujours en mémoire la marée noire de BP dans le golfe du Mexique »

Le président américain avait défendu son feu vert fin août avant un voyage dans la région. « Je partage les inquiétudes exprimées sur le forage en mer. J’ai évidemment toujours en mémoire la marée noire de BP dans le golfe du Mexique*. Mais même si nous accélérons la transition [vers les énergies renouvelables], notre économie doit encore s’appuyer sur le pétrole et le gaz », avait expliqué Barack Obama, soulignant qu’il préférait donner la priorité à une production énergétique américaine sur les importations.

Reste que depuis fin juillet, Shell a déjà creusé « jusqu’à une profondeur de 6 800 pieds » (environ 2 070 mètres) sous la mer des Tchouktches dans l’Arctique, où se trouve son puits Burger J, à environ 240 km au large de la petite ville de Barrow en Alaska (extrême nord-ouest des États-Unis).

* En avril 2010, la plate-forme pétrolière de BP Deepwater Horizon explosait dans le champ pétrolier Macondo, tuant 11 personnes et entraînant la pire catastrophe environnementale de l’histoire des Etats-Unis.


Ainsi, Shell va « cesser toute nouvelle exploration au large de l’Alaska dans l’avenir immédiat ». « Cette décision reflète à la fois le résultat du puits Burger J, les coûts élevés associés au projet et l’environnement de régulation difficile et imprévisible au niveau fédéral pour le large de l’Alaska » [cette activité en Alaska pesait quelque 3 milliards de dollars dans le bilan de Shell].

Le géant pétrolier avait débuté fin juillet ses opérations de forage dans cette zone, après avoir reçu l’accord du président Barack Obama, ce qui avait provoqué la colère d’organisations écologistes. Des défenseurs de l’environnement, Greenpeace en tête, avaient même fustigé l'« hypocrisie » du président américain qui martèle depuis plusieurs mois la nécessité de prendre des mesures ambitieuses dans la lutte contre le changement climatique, à quelques mois de la conférence de Paris (COP21).

Forages en Arctique : Hillary Clinton marque son désaccord avec Obama

« J’ai toujours en mémoire la marée noire de BP dans le golfe du Mexique »

Le président américain avait défendu son feu vert fin août avant un voyage dans la région. « Je partage les inquiétudes exprimées sur le forage en mer. J’ai évidemment toujours en mémoire la marée noire de BP dans le golfe du Mexique*. Mais même si nous accélérons la transition [vers les énergies renouvelables], notre économie doit encore s’appuyer sur le pétrole et le gaz », avait expliqué Barack Obama, soulignant qu’il préférait donner la priorité à une production énergétique américaine sur les importations.

Reste que depuis fin juillet, Shell a déjà creusé « jusqu’à une profondeur de 6 800 pieds » (environ 2 070 mètres) sous la mer des Tchouktches dans l’Arctique, où se trouve son puits Burger J, à environ 240 km au large de la petite ville de Barrow en Alaska (extrême nord-ouest des États-Unis).

* En avril 2010, la plate-forme pétrolière de BP Deepwater Horizon explosait dans le champ pétrolier Macondo, tuant 11 personnes et entraînant la pire catastrophe environnementale de l’histoire des Etats-Unis.