Nice: Comment l'aéroport azuréen bat des records (et veut encore aller plus loin)
EN HAUTE ALTITUDE•La plateforme, troisième de France après Roissy et Orly, a vu transiter 13,3 millions de passagers en 2017…Fabien Binacchi
L'essentiel
- Le trafic international, soit 65 % des vols, a augmenté davantage que les dessertes domestiques.
- L’aéroport de Nice vise le marché chinois et aussi l’Amérique du Nord.
Jusqu’où montera l’aéroport de Nice ? La plateforme, qui a terminé l’année avec un nouveau record de passagers (13,3 millions, soit une augmentation impressionnante de 7,1 % en un an), a surtout cartonné sur l’international.
En augmentation constante depuis sept ans, le trafic pourrait encore continuer à grimper. Mais jusqu’à quelle altitude ? 20 Minutes fait le point.
Une augmentation plus soutenue sur les dessertes internationales
Avec 4,7 millions de passagers, le trafic domestique, qui représente 35 % du volume total des vols, a enregistré une hausse de 4,6 % en 2017, grâce, notamment, au renforcement des lignes dans plusieurs capitales régionales.
Mais c’est sur le réseau international que Nice Côte d’Azur a encore atteint des sommets, avec 8,4 % d’augmentation (8,6 millions de passagers).
« Nous avons été poussés par des ouvertures, surtout sur l’Europe et notamment le Royaume-Uni, pointe Delphine Le Sec’h, chef du département développement des compagnies à la société Aéroport de la Côte d’Azur (ACA).
Des marchés étrangers particulièrement convoités
Elle est évoquée depuis plusieurs années : l’ouverture d’une ligne directe avec la Chine n’aurait jamais été aussi proche à l’aéroport de Nice.
« Les droits de trafic entre la France et la Chine ont été renégociés en mars 2017 et certains sont désormais applicables en province, note la responsable. Puis, la Côte d’Azur est la deuxième destination française des touristes chinois après Paris… » En clair, ça ne saurait plus trop tarder.
« Nous travaillons également pour de nouvelles lignes avec l’Amérique du nord, avec qui nous avons déjà quelques liaisons l’été », précise aussi Delphine Le Sec’h.
Un aéroport assez grand ?
Avec cette augmentation constante du trafic, n’y a-t-il pas un risque d’arriver à saturation ? « Nous redimensionnons les terminaux en permanence, dit-elle. Et pour l’instant, il n’y a pas de problème. »