TOURISMEEspagne: Barcelone, victime de son succès, est atteinte de « tourismophobie »

À lire aussi

Espagne: Barcelone, victime de son succès, est atteinte de « tourismophobie »

TOURISMELe slogan « Tourists go home » cartonne et la nouvelle maire veut empêcher la transformation de la cité portuaire en parc d'attractions...
Tourists pull their suitcases in front of Spanish architect Gaudi's Casa Batllo in Barcelona on June 28, 2015. Tourists generated 14% of municipal GDP, but these 27 million visitors in Barcelona are a headache for the new mayor Ada Colau , who wants to prevent this Mediterranean port from becoming a theme park. AFP PHOTO / QUIQUE GARCIA

TO GO WITH AN AFP STORY BY DANIEL BOSQUE
Tourists pull their suitcases in front of Spanish architect Gaudi's Casa Batllo in Barcelona on June 28, 2015. Tourists generated 14% of municipal GDP, but these 27 million visitors in Barcelona are a headache for the new mayor Ada Colau , who wants to prevent this Mediterranean port from becoming a theme park. AFP PHOTO / QUIQUE GARCIA TO GO WITH AN AFP STORY BY DANIEL BOSQUE - AFP
20 Minutes avec agences

20 Minutes avec agences

Ils génèrent 14 % de la richesse de la ville mais les 27 millions de touristes passant chaque année par Barcelone sont un casse-tête pour la nouvelle maire, Ada Colau, décidée à empêcher la transformation de la cité portuaire en parc d’attractions.

Aujourd’hui la cité méditerranéenne est devenue la troisième ville la plus visitée d’Europe après Londres et Paris, selon une étude de la société Mastercard datant de 2013. Et le slogan « Tourists go home », sans ambiguité, fleurit sur les façades des quartiers les plus touristiques de la ville catalane de 1,6 million d’habitants, peinant à absorber cet afflux quasi inexistant avant les jeux Olympiques de 1992.

« Devenir comme Venise : une ville complètement dédiée au tourisme »


Ils génèrent 14 % de la richesse de la ville mais les 27 millions de touristes passant chaque année par Barcelone sont un casse-tête pour la nouvelle maire, Ada Colau, décidée à empêcher la transformation de la cité portuaire en parc d’attractions.

Aujourd’hui la cité méditerranéenne est devenue la troisième ville la plus visitée d’Europe après Londres et Paris, selon une étude de la société Mastercard datant de 2013. Et le slogan « Tourists go home », sans ambiguité, fleurit sur les façades des quartiers les plus touristiques de la ville catalane de 1,6 million d’habitants, peinant à absorber cet afflux quasi inexistant avant les jeux Olympiques de 1992.

« Devenir comme Venise : une ville complètement dédiée au tourisme »

fleurit sur les façades des quartiers les plus touristiques de la ville catalane de 1,6 million d’habitants

Ils génèrent 14 % de la richesse de la ville mais les 27 millions de touristes passant chaque année par Barcelone sont un casse-tête pour la nouvelle maire, Ada Colau, décidée à empêcher la transformation de la cité portuaire en parc d’attractions.

Aujourd’hui la cité méditerranéenne est devenue la troisième ville la plus visitée d’Europe après Londres et Paris, selon une étude de la société Mastercard datant de 2013. Et le slogan « Tourists go home », sans ambiguité, fleurit sur les façades des quartiers les plus touristiques de la ville catalane de 1,6 million d’habitants, peinant à absorber cet afflux quasi inexistant avant les jeux Olympiques de 1992.

« Devenir comme Venise : une ville complètement dédiée au tourisme »


Ils génèrent 14 % de la richesse de la ville mais les 27 millions de touristes passant chaque année par Barcelone sont un casse-tête pour la nouvelle maire, Ada Colau, décidée à empêcher la transformation de la cité portuaire en parc d’attractions.

Aujourd’hui la cité méditerranéenne est devenue la troisième ville la plus visitée d’Europe après Londres et Paris, selon une étude de la société Mastercard datant de 2013. Et le slogan « Tourists go home », sans ambiguité, fleurit sur les façades des quartiers les plus touristiques de la ville catalane de 1,6 million d’habitants, peinant à absorber cet afflux quasi inexistant avant les jeux Olympiques de 1992.

« Devenir comme Venise : une ville complètement dédiée au tourisme »

Avec l’arrivée de l’été les visiteurs se multiplient, s’attroupent dans les ruelles du quartier médiéval et forment des queues interminables devant les bâtiments art nouveau de l’architecte moderniste Antoni Gaudi. « Barcelone est à la croisée des chemins. Si on ne fait rien, elle pourrait devenir comme Venise d’ici 30 à 40 ans : une ville complètement dédiée au tourisme », avertit Francesc Muñoz, professeur en géographie à l’université autonome de Barcelone.

Cette hyper-spécialisation dans le tourisme est palpable en particulier sur l’avenue emblématique de Las Ramblas. Ancien point de rencontre des Barcelonais, la promenade ombragée est à présent envahie de boutiques de souvenirs, d’enseignes à la mode et de restauration rapide. « Nous sommes en train de perdre son essence. Là où il avait avant des fleurs, il y a aujourd’hui seulement des souvenirs », se lamente Carolina Pallés, travaillant pour le plus ancien fleuriste de las Ramblas, fondé par son bisaïeul en 1888. En face, une pancarte accrochée à un balcon proclame : « Barcelonais, revenez à la Rambla ».

Fêtes nous raver à l’espagnole !

Un tourisme qui génère 120.000 emplois

« Les clients traditionnels ont renoncé car ils n’ont pas d’espace pour marcher ou déplacer leur chariot de courses », se plaint Xavier Alonso, un poissonnier du marché couvert La Boqueria, dans une rue adjacente, dont le chiffre d’affaires a chuté de 50 % en cinq ans. Ada Colau, ex-militante antiexpulsions et égérie du mouvement des indignés, veut, elle, rendre compatible la vie de ses concitoyens avec le tourisme qui génère 120.000 emplois.

Une cohabitation parfois difficile, comme l’ont prouvé les manifestations d’habitants du quartier populaire de la Barceloneta, coincé entre la plage et le port, contre les excès des jeunes touristes. « Le boom touristique a été un processus très rapide, sur 25 ans, et la ville ne l’a pas bien absorbé. Ceci a généré une certaine tourismophobie », explique l’expert du secteur Francesc Lopez, ajoutant que la réponse de la mairie a été jusqu’à présent insuffisante.

Barcelone gèle la concession de nouvelles licences hôtelières

Les licences hôtelières gelées

La première mesure annoncée, ce jeudi, par Ada Colau a été le gel pour un an de l’attribution de nouvelles licences hôtelières (la ville compte 600 hôtels avec 74.000 chambres et près de 9.600 appartements touristiques déclarés. Sans compter ceux loués illégalement). Elle touche une trentaine de projets, dont la transformation de la tour Agbar, un des gratte-ciel les plus connus de Barcelone, en un hôtel cinq étoiles de la chaîne américaine Hyatt.

« Barcelone est une référence mondiale en matière de tourisme. Tous les investisseurs veulent venir ici, mais si on crée une insécurité juridique, ils iront ailleurs », avertit son président Jordi Badia. Ceci alors que, selon une étude de la fédération patronale hôtelière Exceltur, le nombre de places proposées via des plateformes comme Airbnb dépasserait les 137.000 et beaucoup y voient la cause principale de la saturation touristique…


Avec l’arrivée de l’été les visiteurs se multiplient, s’attroupent dans les ruelles du quartier médiéval et forment des queues interminables devant les bâtiments art nouveau de l’architecte moderniste Antoni Gaudi. « Barcelone est à la croisée des chemins. Si on ne fait rien, elle pourrait devenir comme Venise d’ici 30 à 40 ans : une ville complètement dédiée au tourisme », avertit Francesc Muñoz, professeur en géographie à l’université autonome de Barcelone.

Cette hyper-spécialisation dans le tourisme est palpable en particulier sur l’avenue emblématique de Las Ramblas. Ancien point de rencontre des Barcelonais, la promenade ombragée est à présent envahie de boutiques de souvenirs, d’enseignes à la mode et de restauration rapide. « Nous sommes en train de perdre son essence. Là où il avait avant des fleurs, il y a aujourd’hui seulement des souvenirs », se lamente Carolina Pallés, travaillant pour le plus ancien fleuriste de las Ramblas, fondé par son bisaïeul en 1888. En face, une pancarte accrochée à un balcon proclame : « Barcelonais, revenez à la Rambla ».

Fêtes nous raver à l’espagnole !

Un tourisme qui génère 120.000 emplois

« Les clients traditionnels ont renoncé car ils n’ont pas d’espace pour marcher ou déplacer leur chariot de courses », se plaint Xavier Alonso, un poissonnier du marché couvert La Boqueria, dans une rue adjacente, dont le chiffre d’affaires a chuté de 50 % en cinq ans. Ada Colau, ex-militante antiexpulsions et égérie du mouvement des indignés, veut, elle, rendre compatible la vie de ses concitoyens avec le tourisme qui génère 120.000 emplois.

Une cohabitation parfois difficile, comme l’ont prouvé les manifestations d’habitants du quartier populaire de la Barceloneta, coincé entre la plage et le port, contre les excès des jeunes touristes. « Le boom touristique a été un processus très rapide, sur 25 ans, et la ville ne l’a pas bien absorbé. Ceci a généré une certaine tourismophobie », explique l’expert du secteur Francesc Lopez, ajoutant que la réponse de la mairie a été jusqu’à présent insuffisante.

Barcelone gèle la concession de nouvelles licences hôtelières

Les licences hôtelières gelées

La première mesure annoncée, ce jeudi, par Ada Colau a été le gel pour un an de l’attribution de nouvelles licences hôtelières (la ville compte 600 hôtels avec 74.000 chambres et près de 9.600 appartements touristiques déclarés. Sans compter ceux loués illégalement). Elle touche une trentaine de projets, dont la transformation de la tour Agbar, un des gratte-ciel les plus connus de Barcelone, en un hôtel cinq étoiles de la chaîne américaine Hyatt.

« Barcelone est une référence mondiale en matière de tourisme. Tous les investisseurs veulent venir ici, mais si on crée une insécurité juridique, ils iront ailleurs », avertit son président Jordi Badia. Ceci alors que, selon une étude de la fédération patronale hôtelière Exceltur, le nombre de places proposées via des plateformes comme Airbnb dépasserait les 137.000 et beaucoup y voient la cause principale de la saturation touristique…

le tourisme est palpable en particulier sur l’avenue emblématique de Las Ramblas

Avec l’arrivée de l’été les visiteurs se multiplient, s’attroupent dans les ruelles du quartier médiéval et forment des queues interminables devant les bâtiments art nouveau de l’architecte moderniste Antoni Gaudi. « Barcelone est à la croisée des chemins. Si on ne fait rien, elle pourrait devenir comme Venise d’ici 30 à 40 ans : une ville complètement dédiée au tourisme », avertit Francesc Muñoz, professeur en géographie à l’université autonome de Barcelone.

Cette hyper-spécialisation dans le tourisme est palpable en particulier sur l’avenue emblématique de Las Ramblas. Ancien point de rencontre des Barcelonais, la promenade ombragée est à présent envahie de boutiques de souvenirs, d’enseignes à la mode et de restauration rapide. « Nous sommes en train de perdre son essence. Là où il avait avant des fleurs, il y a aujourd’hui seulement des souvenirs », se lamente Carolina Pallés, travaillant pour le plus ancien fleuriste de las Ramblas, fondé par son bisaïeul en 1888. En face, une pancarte accrochée à un balcon proclame : « Barcelonais, revenez à la Rambla ».

Fêtes nous raver à l’espagnole !

Un tourisme qui génère 120.000 emplois

« Les clients traditionnels ont renoncé car ils n’ont pas d’espace pour marcher ou déplacer leur chariot de courses », se plaint Xavier Alonso, un poissonnier du marché couvert La Boqueria, dans une rue adjacente, dont le chiffre d’affaires a chuté de 50 % en cinq ans. Ada Colau, ex-militante antiexpulsions et égérie du mouvement des indignés, veut, elle, rendre compatible la vie de ses concitoyens avec le tourisme qui génère 120.000 emplois.

Une cohabitation parfois difficile, comme l’ont prouvé les manifestations d’habitants du quartier populaire de la Barceloneta, coincé entre la plage et le port, contre les excès des jeunes touristes. « Le boom touristique a été un processus très rapide, sur 25 ans, et la ville ne l’a pas bien absorbé. Ceci a généré une certaine tourismophobie », explique l’expert du secteur Francesc Lopez, ajoutant que la réponse de la mairie a été jusqu’à présent insuffisante.

Barcelone gèle la concession de nouvelles licences hôtelières

Les licences hôtelières gelées

La première mesure annoncée, ce jeudi, par Ada Colau a été le gel pour un an de l’attribution de nouvelles licences hôtelières (la ville compte 600 hôtels avec 74.000 chambres et près de 9.600 appartements touristiques déclarés. Sans compter ceux loués illégalement). Elle touche une trentaine de projets, dont la transformation de la tour Agbar, un des gratte-ciel les plus connus de Barcelone, en un hôtel cinq étoiles de la chaîne américaine Hyatt.

« Barcelone est une référence mondiale en matière de tourisme. Tous les investisseurs veulent venir ici, mais si on crée une insécurité juridique, ils iront ailleurs », avertit son président Jordi Badia. Ceci alors que, selon une étude de la fédération patronale hôtelière Exceltur, le nombre de places proposées via des plateformes comme Airbnb dépasserait les 137.000 et beaucoup y voient la cause principale de la saturation touristique…


Fêtes nous raver à l’espagnole !

Avec l’arrivée de l’été les visiteurs se multiplient, s’attroupent dans les ruelles du quartier médiéval et forment des queues interminables devant les bâtiments art nouveau de l’architecte moderniste Antoni Gaudi. « Barcelone est à la croisée des chemins. Si on ne fait rien, elle pourrait devenir comme Venise d’ici 30 à 40 ans : une ville complètement dédiée au tourisme », avertit Francesc Muñoz, professeur en géographie à l’université autonome de Barcelone.

Cette hyper-spécialisation dans le tourisme est palpable en particulier sur l’avenue emblématique de Las Ramblas. Ancien point de rencontre des Barcelonais, la promenade ombragée est à présent envahie de boutiques de souvenirs, d’enseignes à la mode et de restauration rapide. « Nous sommes en train de perdre son essence. Là où il avait avant des fleurs, il y a aujourd’hui seulement des souvenirs », se lamente Carolina Pallés, travaillant pour le plus ancien fleuriste de las Ramblas, fondé par son bisaïeul en 1888. En face, une pancarte accrochée à un balcon proclame : « Barcelonais, revenez à la Rambla ».

Fêtes nous raver à l’espagnole !

Un tourisme qui génère 120.000 emplois

« Les clients traditionnels ont renoncé car ils n’ont pas d’espace pour marcher ou déplacer leur chariot de courses », se plaint Xavier Alonso, un poissonnier du marché couvert La Boqueria, dans une rue adjacente, dont le chiffre d’affaires a chuté de 50 % en cinq ans. Ada Colau, ex-militante antiexpulsions et égérie du mouvement des indignés, veut, elle, rendre compatible la vie de ses concitoyens avec le tourisme qui génère 120.000 emplois.

Une cohabitation parfois difficile, comme l’ont prouvé les manifestations d’habitants du quartier populaire de la Barceloneta, coincé entre la plage et le port, contre les excès des jeunes touristes. « Le boom touristique a été un processus très rapide, sur 25 ans, et la ville ne l’a pas bien absorbé. Ceci a généré une certaine tourismophobie », explique l’expert du secteur Francesc Lopez, ajoutant que la réponse de la mairie a été jusqu’à présent insuffisante.

Barcelone gèle la concession de nouvelles licences hôtelières

Les licences hôtelières gelées

La première mesure annoncée, ce jeudi, par Ada Colau a été le gel pour un an de l’attribution de nouvelles licences hôtelières (la ville compte 600 hôtels avec 74.000 chambres et près de 9.600 appartements touristiques déclarés. Sans compter ceux loués illégalement). Elle touche une trentaine de projets, dont la transformation de la tour Agbar, un des gratte-ciel les plus connus de Barcelone, en un hôtel cinq étoiles de la chaîne américaine Hyatt.

« Barcelone est une référence mondiale en matière de tourisme. Tous les investisseurs veulent venir ici, mais si on crée une insécurité juridique, ils iront ailleurs », avertit son président Jordi Badia. Ceci alors que, selon une étude de la fédération patronale hôtelière Exceltur, le nombre de places proposées via des plateformes comme Airbnb dépasserait les 137.000 et beaucoup y voient la cause principale de la saturation touristique…


Avec l’arrivée de l’été les visiteurs se multiplient, s’attroupent dans les ruelles du quartier médiéval et forment des queues interminables devant les bâtiments art nouveau de l’architecte moderniste Antoni Gaudi. « Barcelone est à la croisée des chemins. Si on ne fait rien, elle pourrait devenir comme Venise d’ici 30 à 40 ans : une ville complètement dédiée au tourisme », avertit Francesc Muñoz, professeur en géographie à l’université autonome de Barcelone.

Cette hyper-spécialisation dans le tourisme est palpable en particulier sur l’avenue emblématique de Las Ramblas. Ancien point de rencontre des Barcelonais, la promenade ombragée est à présent envahie de boutiques de souvenirs, d’enseignes à la mode et de restauration rapide. « Nous sommes en train de perdre son essence. Là où il avait avant des fleurs, il y a aujourd’hui seulement des souvenirs », se lamente Carolina Pallés, travaillant pour le plus ancien fleuriste de las Ramblas, fondé par son bisaïeul en 1888. En face, une pancarte accrochée à un balcon proclame : « Barcelonais, revenez à la Rambla ».

Fêtes nous raver à l’espagnole !

Un tourisme qui génère 120.000 emplois

« Les clients traditionnels ont renoncé car ils n’ont pas d’espace pour marcher ou déplacer leur chariot de courses », se plaint Xavier Alonso, un poissonnier du marché couvert La Boqueria, dans une rue adjacente, dont le chiffre d’affaires a chuté de 50 % en cinq ans. Ada Colau, ex-militante antiexpulsions et égérie du mouvement des indignés, veut, elle, rendre compatible la vie de ses concitoyens avec le tourisme qui génère 120.000 emplois.

Une cohabitation parfois difficile, comme l’ont prouvé les manifestations d’habitants du quartier populaire de la Barceloneta, coincé entre la plage et le port, contre les excès des jeunes touristes. « Le boom touristique a été un processus très rapide, sur 25 ans, et la ville ne l’a pas bien absorbé. Ceci a généré une certaine tourismophobie », explique l’expert du secteur Francesc Lopez, ajoutant que la réponse de la mairie a été jusqu’à présent insuffisante.

Barcelone gèle la concession de nouvelles licences hôtelières

Les licences hôtelières gelées

La première mesure annoncée, ce jeudi, par Ada Colau a été le gel pour un an de l’attribution de nouvelles licences hôtelières (la ville compte 600 hôtels avec 74.000 chambres et près de 9.600 appartements touristiques déclarés. Sans compter ceux loués illégalement). Elle touche une trentaine de projets, dont la transformation de la tour Agbar, un des gratte-ciel les plus connus de Barcelone, en un hôtel cinq étoiles de la chaîne américaine Hyatt.

« Barcelone est une référence mondiale en matière de tourisme. Tous les investisseurs veulent venir ici, mais si on crée une insécurité juridique, ils iront ailleurs », avertit son président Jordi Badia. Ceci alors que, selon une étude de la fédération patronale hôtelière Exceltur, le nombre de places proposées via des plateformes comme Airbnb dépasserait les 137.000 et beaucoup y voient la cause principale de la saturation touristique…


Avec l’arrivée de l’été les visiteurs se multiplient, s’attroupent dans les ruelles du quartier médiéval et forment des queues interminables devant les bâtiments art nouveau de l’architecte moderniste Antoni Gaudi. « Barcelone est à la croisée des chemins. Si on ne fait rien, elle pourrait devenir comme Venise d’ici 30 à 40 ans : une ville complètement dédiée au tourisme », avertit Francesc Muñoz, professeur en géographie à l’université autonome de Barcelone.

Cette hyper-spécialisation dans le tourisme est palpable en particulier sur l’avenue emblématique de Las Ramblas. Ancien point de rencontre des Barcelonais, la promenade ombragée est à présent envahie de boutiques de souvenirs, d’enseignes à la mode et de restauration rapide. « Nous sommes en train de perdre son essence. Là où il avait avant des fleurs, il y a aujourd’hui seulement des souvenirs », se lamente Carolina Pallés, travaillant pour le plus ancien fleuriste de las Ramblas, fondé par son bisaïeul en 1888. En face, une pancarte accrochée à un balcon proclame : « Barcelonais, revenez à la Rambla ».

Fêtes nous raver à l’espagnole !

Un tourisme qui génère 120.000 emplois

« Les clients traditionnels ont renoncé car ils n’ont pas d’espace pour marcher ou déplacer leur chariot de courses », se plaint Xavier Alonso, un poissonnier du marché couvert La Boqueria, dans une rue adjacente, dont le chiffre d’affaires a chuté de 50 % en cinq ans. Ada Colau, ex-militante antiexpulsions et égérie du mouvement des indignés, veut, elle, rendre compatible la vie de ses concitoyens avec le tourisme qui génère 120.000 emplois.

Une cohabitation parfois difficile, comme l’ont prouvé les manifestations d’habitants du quartier populaire de la Barceloneta, coincé entre la plage et le port, contre les excès des jeunes touristes. « Le boom touristique a été un processus très rapide, sur 25 ans, et la ville ne l’a pas bien absorbé. Ceci a généré une certaine tourismophobie », explique l’expert du secteur Francesc Lopez, ajoutant que la réponse de la mairie a été jusqu’à présent insuffisante.

Barcelone gèle la concession de nouvelles licences hôtelières

Les licences hôtelières gelées

La première mesure annoncée, ce jeudi, par Ada Colau a été le gel pour un an de l’attribution de nouvelles licences hôtelières (la ville compte 600 hôtels avec 74.000 chambres et près de 9.600 appartements touristiques déclarés. Sans compter ceux loués illégalement). Elle touche une trentaine de projets, dont la transformation de la tour Agbar, un des gratte-ciel les plus connus de Barcelone, en un hôtel cinq étoiles de la chaîne américaine Hyatt.

« Barcelone est une référence mondiale en matière de tourisme. Tous les investisseurs veulent venir ici, mais si on crée une insécurité juridique, ils iront ailleurs », avertit son président Jordi Badia. Ceci alors que, selon une étude de la fédération patronale hôtelière Exceltur, le nombre de places proposées via des plateformes comme Airbnb dépasserait les 137.000 et beaucoup y voient la cause principale de la saturation touristique…


Barcelone gèle la concession de nouvelles licences hôtelières

Avec l’arrivée de l’été les visiteurs se multiplient, s’attroupent dans les ruelles du quartier médiéval et forment des queues interminables devant les bâtiments art nouveau de l’architecte moderniste Antoni Gaudi. « Barcelone est à la croisée des chemins. Si on ne fait rien, elle pourrait devenir comme Venise d’ici 30 à 40 ans : une ville complètement dédiée au tourisme », avertit Francesc Muñoz, professeur en géographie à l’université autonome de Barcelone.

Cette hyper-spécialisation dans le tourisme est palpable en particulier sur l’avenue emblématique de Las Ramblas. Ancien point de rencontre des Barcelonais, la promenade ombragée est à présent envahie de boutiques de souvenirs, d’enseignes à la mode et de restauration rapide. « Nous sommes en train de perdre son essence. Là où il avait avant des fleurs, il y a aujourd’hui seulement des souvenirs », se lamente Carolina Pallés, travaillant pour le plus ancien fleuriste de las Ramblas, fondé par son bisaïeul en 1888. En face, une pancarte accrochée à un balcon proclame : « Barcelonais, revenez à la Rambla ».

Fêtes nous raver à l’espagnole !

Un tourisme qui génère 120.000 emplois

« Les clients traditionnels ont renoncé car ils n’ont pas d’espace pour marcher ou déplacer leur chariot de courses », se plaint Xavier Alonso, un poissonnier du marché couvert La Boqueria, dans une rue adjacente, dont le chiffre d’affaires a chuté de 50 % en cinq ans. Ada Colau, ex-militante antiexpulsions et égérie du mouvement des indignés, veut, elle, rendre compatible la vie de ses concitoyens avec le tourisme qui génère 120.000 emplois.

Une cohabitation parfois difficile, comme l’ont prouvé les manifestations d’habitants du quartier populaire de la Barceloneta, coincé entre la plage et le port, contre les excès des jeunes touristes. « Le boom touristique a été un processus très rapide, sur 25 ans, et la ville ne l’a pas bien absorbé. Ceci a généré une certaine tourismophobie », explique l’expert du secteur Francesc Lopez, ajoutant que la réponse de la mairie a été jusqu’à présent insuffisante.

Barcelone gèle la concession de nouvelles licences hôtelières

Les licences hôtelières gelées

La première mesure annoncée, ce jeudi, par Ada Colau a été le gel pour un an de l’attribution de nouvelles licences hôtelières (la ville compte 600 hôtels avec 74.000 chambres et près de 9.600 appartements touristiques déclarés. Sans compter ceux loués illégalement). Elle touche une trentaine de projets, dont la transformation de la tour Agbar, un des gratte-ciel les plus connus de Barcelone, en un hôtel cinq étoiles de la chaîne américaine Hyatt.

« Barcelone est une référence mondiale en matière de tourisme. Tous les investisseurs veulent venir ici, mais si on crée une insécurité juridique, ils iront ailleurs », avertit son président Jordi Badia. Ceci alors que, selon une étude de la fédération patronale hôtelière Exceltur, le nombre de places proposées via des plateformes comme Airbnb dépasserait les 137.000 et beaucoup y voient la cause principale de la saturation touristique…


Avec l’arrivée de l’été les visiteurs se multiplient, s’attroupent dans les ruelles du quartier médiéval et forment des queues interminables devant les bâtiments art nouveau de l’architecte moderniste Antoni Gaudi. « Barcelone est à la croisée des chemins. Si on ne fait rien, elle pourrait devenir comme Venise d’ici 30 à 40 ans : une ville complètement dédiée au tourisme », avertit Francesc Muñoz, professeur en géographie à l’université autonome de Barcelone.

Cette hyper-spécialisation dans le tourisme est palpable en particulier sur l’avenue emblématique de Las Ramblas. Ancien point de rencontre des Barcelonais, la promenade ombragée est à présent envahie de boutiques de souvenirs, d’enseignes à la mode et de restauration rapide. « Nous sommes en train de perdre son essence. Là où il avait avant des fleurs, il y a aujourd’hui seulement des souvenirs », se lamente Carolina Pallés, travaillant pour le plus ancien fleuriste de las Ramblas, fondé par son bisaïeul en 1888. En face, une pancarte accrochée à un balcon proclame : « Barcelonais, revenez à la Rambla ».

Fêtes nous raver à l’espagnole !

Un tourisme qui génère 120.000 emplois

« Les clients traditionnels ont renoncé car ils n’ont pas d’espace pour marcher ou déplacer leur chariot de courses », se plaint Xavier Alonso, un poissonnier du marché couvert La Boqueria, dans une rue adjacente, dont le chiffre d’affaires a chuté de 50 % en cinq ans. Ada Colau, ex-militante antiexpulsions et égérie du mouvement des indignés, veut, elle, rendre compatible la vie de ses concitoyens avec le tourisme qui génère 120.000 emplois.

Une cohabitation parfois difficile, comme l’ont prouvé les manifestations d’habitants du quartier populaire de la Barceloneta, coincé entre la plage et le port, contre les excès des jeunes touristes. « Le boom touristique a été un processus très rapide, sur 25 ans, et la ville ne l’a pas bien absorbé. Ceci a généré une certaine tourismophobie », explique l’expert du secteur Francesc Lopez, ajoutant que la réponse de la mairie a été jusqu’à présent insuffisante.

Barcelone gèle la concession de nouvelles licences hôtelières

Les licences hôtelières gelées

La première mesure annoncée, ce jeudi, par Ada Colau a été le gel pour un an de l’attribution de nouvelles licences hôtelières (la ville compte 600 hôtels avec 74.000 chambres et près de 9.600 appartements touristiques déclarés. Sans compter ceux loués illégalement). Elle touche une trentaine de projets, dont la transformation de la tour Agbar, un des gratte-ciel les plus connus de Barcelone, en un hôtel cinq étoiles de la chaîne américaine Hyatt.

« Barcelone est une référence mondiale en matière de tourisme. Tous les investisseurs veulent venir ici, mais si on crée une insécurité juridique, ils iront ailleurs », avertit son président Jordi Badia. Ceci alors que, selon une étude de la fédération patronale hôtelière Exceltur, le nombre de places proposées via des plateformes comme Airbnb dépasserait les 137.000 et beaucoup y voient la cause principale de la saturation touristique…


Avec l’arrivée de l’été les visiteurs se multiplient, s’attroupent dans les ruelles du quartier médiéval et forment des queues interminables devant les bâtiments art nouveau de l’architecte moderniste Antoni Gaudi. « Barcelone est à la croisée des chemins. Si on ne fait rien, elle pourrait devenir comme Venise d’ici 30 à 40 ans : une ville complètement dédiée au tourisme », avertit Francesc Muñoz, professeur en géographie à l’université autonome de Barcelone.

Cette hyper-spécialisation dans le tourisme est palpable en particulier sur l’avenue emblématique de Las Ramblas. Ancien point de rencontre des Barcelonais, la promenade ombragée est à présent envahie de boutiques de souvenirs, d’enseignes à la mode et de restauration rapide. « Nous sommes en train de perdre son essence. Là où il avait avant des fleurs, il y a aujourd’hui seulement des souvenirs », se lamente Carolina Pallés, travaillant pour le plus ancien fleuriste de las Ramblas, fondé par son bisaïeul en 1888. En face, une pancarte accrochée à un balcon proclame : « Barcelonais, revenez à la Rambla ».

Fêtes nous raver à l’espagnole !

Un tourisme qui génère 120.000 emplois

« Les clients traditionnels ont renoncé car ils n’ont pas d’espace pour marcher ou déplacer leur chariot de courses », se plaint Xavier Alonso, un poissonnier du marché couvert La Boqueria, dans une rue adjacente, dont le chiffre d’affaires a chuté de 50 % en cinq ans. Ada Colau, ex-militante antiexpulsions et égérie du mouvement des indignés, veut, elle, rendre compatible la vie de ses concitoyens avec le tourisme qui génère 120.000 emplois.

Une cohabitation parfois difficile, comme l’ont prouvé les manifestations d’habitants du quartier populaire de la Barceloneta, coincé entre la plage et le port, contre les excès des jeunes touristes. « Le boom touristique a été un processus très rapide, sur 25 ans, et la ville ne l’a pas bien absorbé. Ceci a généré une certaine tourismophobie », explique l’expert du secteur Francesc Lopez, ajoutant que la réponse de la mairie a été jusqu’à présent insuffisante.

Barcelone gèle la concession de nouvelles licences hôtelières

Les licences hôtelières gelées

La première mesure annoncée, ce jeudi, par Ada Colau a été le gel pour un an de l’attribution de nouvelles licences hôtelières (la ville compte 600 hôtels avec 74.000 chambres et près de 9.600 appartements touristiques déclarés. Sans compter ceux loués illégalement). Elle touche une trentaine de projets, dont la transformation de la tour Agbar, un des gratte-ciel les plus connus de Barcelone, en un hôtel cinq étoiles de la chaîne américaine Hyatt.

« Barcelone est une référence mondiale en matière de tourisme. Tous les investisseurs veulent venir ici, mais si on crée une insécurité juridique, ils iront ailleurs », avertit son président Jordi Badia. Ceci alors que, selon une étude de la fédération patronale hôtelière Exceltur, le nombre de places proposées via des plateformes comme Airbnb dépasserait les 137.000 et beaucoup y voient la cause principale de la saturation touristique…