«Il apporte à l’entreprise des décennies d’expérience, pas son souffle enflammé », dit le communiqué. Avec force clins d’œil entendus, la filiale américaine de Nintendo a présenté mercredi son nouveau vice-président chargé des ventes, un certain Bowser.

« Nintendo hires Bowser. Really http://t.co/zKczncyZCS pic.twitter.com/QvUezEEWor — The Guardian (@guardian) May 21, 2015 »

Beaucoup ont cru à une blague, certes un peu lourde. Après tout, Bowser, c’est l’ennemi juré de Mario, une vilaine créature cracheuse de feu, à mi-chemin entre le dragon et le dinosaure, qui ne cesse d’enlever la Princesse Peach et de vouloir s’emparer du royaume Champignon. Apparu pour la première fois en 1985 dans Super Mario Bros, le boss des Koopa, qui a été interprété par Dennis Hopper dans l’adaptation cinématographique tant décriée des aventures du plombier moustachu, vit depuis cette époque dans son château entouré de lave en fusion.

Premier bénéfice d’exploitation en quatre ans

Mais le nouveau vice-président, qui a priori n’enlève pas de princesses, s’appelle réellement Bowser. Doug Bowser. On imagine que son nom lui a attiré quelques plaisanteries, même à l’époque où il travaillait chez Electronic Arts, également à un poste de vice-président. Il avait rejoint l’éditeur de jeux vidéo en 2007, après un passage chez Procter & Gamble.

Les blagues ne risquent pas de s’arrêter avec son arrivée chez Nintendo, où ses plans de conquêtes devraient se cantonner à des parts de marché. L’entreprise japonaise a réalisé l’an dernier son premier bénéfice d’exploitation depuis quatre ans, aidé par des jeux phares comme Mario Kart 8 ou Super Smash Bros., des stratégies gagnantes comme celle des figurines Amiibo, et des ventes en légère hausse pour sa console Wii U, qui reste loin derrière la concurrente de Sony, la Playstation 4.