Prescrire plus de génériques permettrait d'économiser 500 millions d'euros

Prescrire plus de génériques permettrait d'économiser 500 millions d'euros

L'Assurance maladie pourrait économiser 500 millions d'euros si les médecins augmentaient la part des médicaments génériques dans leurs prescriptions, a affirmé jeudi le directeur général de l'Assurance maladie, Frédéric van Roekeghem.
© 2014 AFP

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L'Assurance maladie pourrait économiser 500 millions d'euros si les médecins augmentaient la part des médicaments génériques dans leurs prescriptions, a affirmé jeudi le directeur général de l'Assurance maladie, Frédéric van Roekeghem.

«On délivre 82% des médicaments (génériques, en pharmacie) mais on ne prescrit qu'à hauteur de 40% le médicament générique lorsque c'est possible. Passer de 40% à 60% permet de gagner 500 millions d'euros», a-t-il déclaré sur RTL.

Un rapport de l'Assurance maladie rendu public cette semaine liste plusieurs propositions d'économies à hauteur de 2,9 milliards d'euros pour 2015.

Parmi elles, une amélioration des prescriptions des médecins, pour 700 millions d'euros.

«Un petit effort des médecins à mieux prescrire le médicament, moins d'antibiotiques, plus de médicaments génériques lorsque c'est possible, nous permettrait tout à fait de dégager des marges de manoeuvre sans dérembourser les patients et d'introduire les innovations», a ajouté M. van Roekeghem.

«Sur les antibiotiques, nous avons fait de gros progrès en France dans les années 2000, mais nous prescrivons encore 30% de plus d'antibiotiques que l'Espagne, 40% de plus que l'Allemagne», a-t-il expliqué.

«La deuxième chose, c'est que nous utilisons beaucoup moins que les autres pays le médicament générique» et «il y a encore des efforts à faire», a encore souligné le directeur de l'Assurance maladie.