SNCF: Le trafic reste perturbé en Ile-de-France et en Picardie
GREVE•Il est quasi normal sur les grandes lignes...20 Minutes avec AFP
Le mouvement de protestation des cheminots contre la réforme ferroviaire, qui doit être votée solennellement mardi à l'Assemblée nationale, se réduisait lundi à quelques îlots comme la Picardie et l'Ile-de-France où le trafic reste perturbé de manière «résiduelle», selon la SNCF. Le trafic sera normal sur l'ensemble du réseau, avec des «perturbations résiduelles sur le Transilien» où quatre trains (RER) sur cinq sont prévus aux heures de pointe, a précisé la SNCF.
Sur le RER B seize trains par heure circuleront à partir de la gare du Nord contre 20 en temps normal et le service sera normal sur la partie sud. Sur le RER C, il y aura 15 à 16 trains par heure et quatre sur cinq sur la ligne E. La circulation sera presque normale sur le RER D. A partir de la gare Saint-Lazare, environ huit trains sur dix sont prévus.
700 gilets rouges pour s'occuper des voyageurs
Quelque 700 gilets rouges s'occuperont des voyageurs aux heures de pointe et procèderont à la distribution d'eau, selon la directrice générale du Transilien, Bénédicte Tilloy, qui craint des perturbations jusqu'à mardi en raison du vote solennel de la loi. Les assemblées générales de cheminots encore en grève doivent se prononcer dans la matinée sur la poursuite ou non de leur mouvement, entamé le 10 juin, à l'appel de la CGT-Cheminots et de SUD-Rail.
Les gares parisiennes avaient à nouveau voté vendredi majoritairement pour la reconduite du mouvement jusqu'à lundi, de même que la Picardie. Dimanche, dans un communiqué, la SNCF Picardie a dénoncé l'attitude jusqu'au-boutiste des personnels en grève», appelant les grévistes «au sens des responsabilités». Selon elle, 97% des cheminots picards travaillent.
La plupart des assemblées générales de cheminots grévistes ont voté la reprise du travail dès vendredi, alors que les députés avaient fini, la veille, d'examiner le texte de la réforme ferroviaire, à l'origine de cette grève. Le reflux s'est poursuivi samedi, avec Strasbourg et Belfort où les cheminots ont décidé à leur tour la reprise du travail. Puis, dimanche, les grévistes du dépôt de St-Pierre-des-Corps (Indre-et-Loire), près de Tours, autre noyau dur en dehors de la région parisienne et de la Picardie, ont aussi voté la fin de la grève.