Pour un Français sur trois, l’achat d’un bien immobilier est plus engageant qu’un CDI ou le mariage
IMMOBILIER•Lors d’une acquisition, la répartition financière tend à devenir égale entre les deux membres du couple, selon une étude Ifop pour VousFinancer.com et le SNPI (Syndicat National des Professionnels Immobiliers)…R.L.
Et si devenir propriétaire était l’événement majeur d’une vie. Selon une étude* Ifop réalisée en mai 2014 pour le courtier VousFinancer.com et le Syndicat national des professionnels immobiliers, 36 % des Français - soit plus d’un sur trois - considèrent que l’achat immobilier est plus engageant que la signature d’un contrat à durée indéterminée (35 %) ou que le mariage ou le Pacs (29 %). «Nous avons été surpris. Cela prouve que les lignes bougent», commente Alain Duffoux, président du SNPI.
«L’immobilier est une expérience qui se fait de plus en plus à deux»
Frédéric Michaud de l’Ifop note également que cette tendance est très présente chez les jeunes: «L’achat d’un bien est un engagement à 43 % pour les 25-34 ans qui sont très sensibles aux questions immobilières», avance-t-il. Pour 19 % des personnes interrogées, acheter en couple représente d’ailleurs un investissement, une sécurité pour l’avenir et un engagement à long terme.
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De la visite du bien à la recherche de financement en passant par les démarches légales et administratives, le couple s’investit globalement ensemble. «L’immobilier est une expérience qui se fait de plus en plus à deux», note Frédéric Michaud.
En effet, près de 7 propriétaires sur 10 ont déjà acheté un bien immobilier en couple. Pour Jérôme Robin, fondateur de VousFinancer.com la démarche est plus facile à deux: «Nous constatons que 67 % de nos emprunteurs sont en couple. A deux les revenus sont plus élevés, ce qui permet d’avoir une plus grande capacité d’emprunt et donc d’accéder plus facilement à la propriété». Ensemble et davantage de manière équitable.
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«L’idée d’équité est prédominante»
Car la répartition financière tend à devenir égale entre deux personnes qui s’installent ensemble. En effet, lorsque les couples achètent avec un apport, plus de la moitié des interviewés (58 %) déclarent que celui-ci a été réparti à parts égales. Dans le cas d’une souscription d’un prêt immobilier, ils sont 65 % à déclarer que le remboursement du crédit se fait de façon aussi égale.
«On est dans une expérience de couple où l’idée d’équité est prédominante en matière de financement», insiste Frédéric Michaud. Une logique qui semble se poursuivre même jusqu’au divorce. En cas de séparation, 73 % des couples envisagent la revente du bien plutôt que le rachat des parts par l’un ou l’autre.