INDUSTRIEAlstom se prononce pour l'offre de General Electric

Alstom se prononce pour l'offre de General Electric

INDUSTRIEUn conseil d'administration d'Alstom s'est tenu mardi soir pour examiner les offres de reprise de sa branche énergie...
Le siège d'Alstom à Levallois-Perret, en avril 2014.
Le siège d'Alstom à Levallois-Perret, en avril 2014. -  Jacques Brinon/AP/SIPA
Laure Beaudonnet

L.Be. avec AFP

Le conseil d'administration d'Alstom s'est prononcé mardi soir pour l'offre de General Electric, en concurrence avec l'allemand Siemens pour reprendre la branche énergie du fleuron industriel français, annonce l'AFP.

Elle confirme des informations du Figaro selon lequel le groupe français aurait accepté à l'unanimité l'offre, ferme et financée, de General Electric de lui racheter ses activités énergie pour plus de 10 milliards d'euros. Mais le conseil d'Alstom aurait commandé une expertise indépendante de l'offre de GE.

Les promesses de General Electric à Hollande


General Electric a fait part de sa volonté de créer «un leader mondial de l'énergie en France», où il veut créer des emplois, dans une lettre adressée mardi au président de la République. Le dirigeant a souligné la complémentarité des activités d'Alstom et de GE, qui compte 10.000 salariés dans l'Hexagone, contre 18.000 pour le groupe français.

Le dirigeant se dit aussi prêt à «accueillir des investisseurs français» au capital de son activité hydroélectrique, et à «étudier toute proposition d'acquisition de la part d'investisseurs français pour les activités éolien onshore et offshore d'Alstom».

Par ailleurs, GE a assuré de sa «volonté de tenir compte du caractère souverain de l'industrie nucléaire» française. «Nous sommes résolus à collaborer avec l'Etat, Areva et EDF afin de protéger ce secteur et de préserver ses exportations».

Concernant Alstom Transport, la branche emblématique qui construit les TGV deviendrait «une entreprise autonome».

Siemens annonce une offre mardi

De son côté, Siemens ne s'était pas avoué vaincu avec l'annonce mardi d'une offre de rachat concurrente de celle de General Electric, juste avant le conseil d'administration du fleuron industriel français en difficulté.