Le palmarès des villes où les impôts locaux sont les plus forts

Le palmarès des villes où les impôts locaux sont les plus forts

FISCALITE – Selon «Les Echos», Paris, Rennes, Le Mans, Saint-Denis et Marseille ont connu les plus fortes hausses de taxe d’habitation entre 2007 et 2013…
D.B.

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Les impôts locaux ont bondi de près de 10% depuis les dernières élections municipales de 2007 avec de fortes disparités selon les villes, selon une étude du Forum pour la gestion des villes portant sur 41 villes de plus de 100.000 habitants, publiée par Les Echos.

Paris, Rennes, Le Mans, Saint-Denis et Marseille sont les villes qui ont connu les hausses de taxes d’habitation les plus fortes entre 2007 et 2013. En ce qui concerne l’augmentation de la taxe foncière, Paris, Argenteuil, Saint-Denis, Nantes et Rouen figurent en tête des hausses sur cette période.

Les Parisiens ne payent pas si chers que ça

Pour autant, Paris reste la moins chère des grandes villes française (462 euros de taxe d’habitation en moyenne). Au final, Nîmes demeure la ville la plus chère en matière de taxe d'habitation (1.259 euros en moyenne en 2013). Elle est suivie par Montpellier et Montreuil avec respectivement 1.246 euros et 1.211 euros.

Du côté de la taxe foncière, après Amiens où il faut payer le plus (1.322 euros en moyenne) viennent Montpellier (1.305 euros) et Nîmes (1.284 euros). Elle est la plus basse à Lille (589 euros), Villeurbanne (598 euros) et Paris (635 euros).

Des perspectives sombres pour les contribuables

L’année 2013 aura marqué une stagnation des impôts locaux, avec une hausse de 0,1%. Une accalmie sans doute due à la perspective des élections municipales de mars prochain. Seules Clermont-Ferrand, Dijon, Le Mans, Limoges, Mulhouse, Nancy, Villeurbanne, Strasbourg et Boulogne-Billancourt ont demandé à leurs administrés un effort fiscal.

«C’est la traduction d’un cycle classique des finances communales: faible hausse au début du mandat, pic à mi-mandat au moment des réalisations, modération à la fin», analyse dans Les Echos Nicolas Laroche, responsable des études au Forum pour la gestion des villes. Il ne devrait pas en être de même pour 2014, car dans le contexte d'une baisse continue des dotations de l'Etat, les impôts locaux pourraient repartir très vite à la hausse, prévient le quotidien.