PSA Peugeot Citroën: Les efforts de restructuration commencent à porter leurs fruits
AUTOMOBILE•Le constructeur a divisé sa perte nette par près de deux au premier semestre...20 Minutes avec AFP
Les efforts d'économies et de restructuration menés par PSA Peugeot Citroën commencent à porter leurs fruits, avec une perte nette divisée par près de deux au premier semestre, ce qui a conduit le constructeur automobile français à améliorer un peu sa prévision pour 2013.
La perte nette a atteint 426 millions, contre 818 millions un an auparavant, selon un communiqué. La perte opérationnelle du groupe a été légèrement creusée à 65 millions, contre 51 millions. Celle de sa division automobile, sa principale activité, a en revanche été réduite à 510 millions d'euros grâce à la vente de plus de véhicules à forte valeur ajoutée, à une amélioration des coûts de production et à une réduction des coûts de recherche et développement.
-3,8% de revenus à cause des immatriculations
Le chiffre d'affaires a reculé de 3,8% à 27,7 milliards d'euros, conséquence de la baisse des immatriculations. PSA réalise toujours 59% de ses ventes en Europe où le marché est morose mais il espère toujours atteindre une part de 50% d'ici 2015. «Nous voyons les premiers signes de redressement», estime le président du directoire Philippe Varin, cité dans le communiqué.
La direction a toutefois annoncé qu'elle envisageait un gel des salaires.
Diviser par deux la consommation de cash
Le numéro un automobile français a relevé sa prévision portant sur la consommation de cash. Alors qu'il comptait jusqu'à présent diviser sa consommation par deux, il compte à présent la réduire «au moins par deux», a fait savoir son directeur financier Jean-Baptiste de Chatillon lors d'une conférence téléphonique. «Cette réduction devrait se poursuivre de manière très significative en 2014», a-t-il ajouté.
PSA a lancé il y a un an toute une série de mesures pour redresser la barre, avec la suppression de plus de 11.200 emplois dans l'Hexagone entre mai 2012 et mai 2014, la fermeture de l'usine d'Aulnay en région parisienne, la réduction des investissements, la cession d'actifs et la négociation d'un accord de compétitivité pour ses usines françaises.