Voilà une étude qui pourra faire économiser de l’argent aux automobilistes. Parmi ses précieux enseignements: une voiture de luxe coûte aussi cher à l’usage et rouler peu coûte plus cher que rouler beaucoup.

Pour le mettre en évidence, la revue spécialisée a décortiqué le prix de revient kilométrique («PKR 2013») d’environ 1.000 modèles de voitures. «En partant du prix catalogue en incluant le bonus ou le malus afférent à chaque véhicule, L’Argus a calculé leur PRK en fonction de différents critères comme le coût de la carte grise, la consommation de carburant, le prix de l’assurance, l’entretien (révision, remplacement des pièces d’usure) et le coût d’un éventuel crédit, sans oublier la décote», explique le spécialiste dans un communiqué. Le tout sur une durée de cinq années d’utilisation, avec des kilométrages allant de 10.000 à 35.000 km par an.

La Twingo imbattable

Au classement par véhicule, la grande gagnante est la Renault Twingo 1.2 LEV 16v avec un coût de 0,28 eurios/km pour 10.000 km parcourus la première année et de 0,18 euros/km, pour 25.000 km dans l’année. Elle devance de peu la Dacia Logan 1.2 16v 75 ES, voiture low-cost de Renault: 0,46 euros/km pour 10.000 km ou 0,26 euros/km pour 20.555 km.

Suivent ex-aequo, en troisième position, la Smart Fortwo coupé 61 ch mhd Pure Softouch et la Suzuki Alto 1.0 (0,48 euros/km), devant la Seat Mii 1.0 E-Eco Reference 3 ( 0,50 euros/km). Dacia clôture le top 5 avec deux modèles ex-aequo: la Sandero 1.2 16v Ambiance et la Dokker 1.5 dCi 75 Ambiance eco (051 euros/km).

Au bas du classement, on retrouve cette année l’Infiniti FX37S Premium BVA, qui devient le véhicule le plus onéreux à l’utilisation à 4,56 euros du kilomètre. Il détrône ainsi le Mercedes GL 350 Bluetec 7places, «qui avait remporté le prix de la voiture la plus chère à faire rouler avec un prix de revient kilométrique de 3,90 euros», rappelle L’Argus.

Le diesel pas toujours plus rentable

Côté catégorie, si les petites citadines sont en règle générale moins coûteuses que les grosses cylindrées, le match essence/diesel n’est pas tranché. «D’une manière générale, le diesel devient rentable pour les personnes qui parcourent plus de 20.000 km par an et qui font principalement des grands trajets», explique L’Argus dans son communiqué. «En revanche, pour un particulier qui parcourt moins de 20.000 km par an, le problème se pose différemment, d’autant plus que les hybrides entrent en ligne de compte», ajoute-t-il.

Autre enseignement: craquer sur les «modèles tendance» n’est pas forcément un mauvais calcul. «Bien que plus cher à l’achat, contrairement aux idées reçues, les modèles au style affirmé et aux couleurs mixées entre toit et carrosserie de type Fiat 500, Citroën DS3, Opel Adam, Alfa Romeo Mito, Audi A1 ou Mini ne coûtent pas plus cher à l’utilisation. En effet, ces véhicules très demandés profitent d’une cote bien plus solide sur les 24 à 36 premiers mois d’utilisation, là où la courbe de décote est la plus accentuée. Ainsi, à partir de la troisième ou quatrième année de détention, les coûts deviennent identiques», explique L’Argus.