ECONOMIEFlorange: Lakshmi Mittal considère la nationalisation comme un «bond en arrière»

Florange: Lakshmi Mittal considère la nationalisation comme un «bond en arrière»

ECONOMIELe PDG n'aurait jamais vraiment cru à ce projet...
Avec Reuters

Avec Reuters

Lakshmi Mittal, PDG du groupe ArcelorMittal, dit n'avoir jamais vraiment cru à une nationalisation du site de Florange dans ses discussions avec François Hollande, dans une interview que publie Le Figaro ce jeudi.

Le gouvernement français a annoncé le 30 novembre un accord par lequel le géant sidérurgique s'est engagé à ne pas licencier et à investir 180 millions d'euros durant cinq ans. L'arme de la nationalisation temporaire du site, un moment brandie par le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg, n'a finalement pas été retenue par le gouvernement.

La nationalisation, un «bond en arrière»

«Si aujourd'hui, un pays comme la France, la cinquième économie du monde, parle de nationalisation, mais quel bond en arrière!», commente le patron d'ArcelorMittal dans Le Figaro. «Cela dit, (...) je n'ai pas eu l'impression avec le président de la République qu'il était très partant pour nationaliser Florange.»

Le patron du groupe sidérurgique déplore aussi les propos d'Arnaud Montebourg estimant que Mittal n'est pas le «bienvenu en France», des propos nuancés par la suite par le ministre. «Jamais je n'aurais attendu de tels propos, aussi irrationnels, d'un ministre!» déclare Lakshmi Mittal. «Aucune menace n'est nécessaire pour que nous tenions nos promesses, et le gouvernement est le bienvenu pour le vérifier», assure le PDG d'ArcelorMittal.