En images : Les pires inondations de l’histoire du Pakistan vues du ciel
avant/apres•Dues aux pluies de mousson, elles ont submergé un tiers du pays, causant la mort de plus de 1.700 personnesO.J. avec AFP
Des hélicoptères tentant d’évacuer des personnes bloquées dans les montagnes du nord, des bateaux parcourant les plaines inondées du sud : le Pakistan continue de mobiliser tous les moyens à sa disposition pour secourir les millions de personnes touchées par les pires inondations de son histoire. Ces inondations, dues aux pluies de mousson, ont submergé un tiers du pays, causant la mort de plus de 1.700 personnes depuis juin selon un bilan publié mercredi, dévastant de larges pans de terres agricoles essentielles à l’économie, et détruisant ou endommageant gravement plus d’un million d’habitations. Voici quelques images de la catastrophe vue du ciel.
Réalisation : Olivier JUSZCZAK
Les inondations dues aux pluies de mousson ont submergé un tiers du Pakistan, causant la mort de plus de 1.700 personnes depuis juin selon un dernier bilan. Ici, Sukkur le 2 août 2022.
«Le Pakistan est inondé de souffrances. Le peuple pakistanais est confronté à une mousson cataclysmique », a déclaré le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, en lançant mardi un appel aux dons, de 160 millions de dollars pour financer un plan d'urgence pour les six prochains mois. Ici, Sukkur le 28 aout 2022.
Plus de 33 millions de personnes - soit un Pakistanais sur sept - ont été affectées par ce que le Premier ministre pakistanais, Shehbaz Sharif, a qualifié de « pires inondations de l'histoire du Pakistan ». Ici, Nowshera le 15 juillet 2022.
L'OMS a mis en garde contre le risque d'apparitions de maladies liées à l'eau (diarrhée, maladies de peau, infections respiratoires, paludisme, dengue...) dans un pays confronté « aux dommages causés aux infrastructures sanitaires, au manque de personnel de santé et à un matériel de santé limité ». Ici, Nowshera le 29 août 2022.
Le Pakistan a reçu deux fois plus de précipitations qu'habituellement, selon le service météorologique. Dans les provinces du sud (Baloutchistan et Sind), les plus touchées, les pluies ont été plus de quatre fois supérieures à la moyenne des 30 dernières années. Ici, Mianwali, le 22 août 2022.
La mousson, qui dure habituellement de juin à septembre, est essentielle à l'irrigation des plantations et à la reconstitution des ressources en eau du sous-continent indien. Mais le Pakistan n'avait pas connu de pluies aussi soutenues depuis au moins trois décennies. Ici, Mianwali le 28 août 2022.
Islamabad impute ces inondations dévastatrices au changement climatique, qui augmente la fréquence et l'intensité des phénomènes météorologiques extrêmes sur toute la planète. Ici, la rivière Kaboul le 17 août 2022.
Cette année, le pays a déjà été confronté à une vague de chaleur qui a parfois dépassé les 50°C, à des feux de forêts ravageurs et à des crues dévastatrices causées par la fonte rapide des glaciers. Ici, la rivière Kaboul le 28 août 2022.
Le Pakistan est responsable de moins de 1% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, mais il figure en 8e position des pays les plus menacés par les phénomènes météorologiques extrêmes, selon une étude de l'ONG Germanwatch. Ici, Hala le 2 août 2022.
Les Etats-Unis ont annoncé mardi un premier envoi d'aide humanitaire, d'une valeur de 30 millions de dollars. Mercredi, la France a annoncé l'envoi d'un avion apportant notamment 83 puissantes motopompes, 200 tentes, des équipements de survie, ainsi que des secouristes, médecins et infirmiers. Ici, Hala le 28 août 2022.