l'enferMarioupol, la ville martyre photographiée par Evgeniy Maloletka

Guerre en Ukraine en images : Marioupol, la ville martyre photographiée par Evgeniy Maloletka

l'enferPlus de 2.000 civils ont péri à Marioupol, assiégée et pilonnée depuis plusieurs jours, selon les autorités locales
Des personnes sont allongées sur le sol d'un hôpital lors d'un bombardement par les forces russes à Marioupol, en Ukraine, le vendredi 4 mars 2022.
Des personnes sont allongées sur le sol d'un hôpital lors d'un bombardement par les forces russes à Marioupol, en Ukraine, le vendredi 4 mars 2022. - EVGENIY MALOLETKA/AP/SIPA
Olivier Juszczak

O.J. avec AFP

Une femme réagit alors que des ambulanciers paramédicaux pratiquent la RCR sur une fille qui a été blessée lors d'un bombardement, à l'hôpital de la ville de Marioupol, dans l'est de l'Ukraine, le dimanche 27 février 2022. - EVGENIY MALOLETKA/AP/SIPA / SIPA

L'Union européenne condamne les « graves violations du droit humanitaire » et les « crimes de guerre » commis par la Russie en Ukraine, et ses dirigeants devront rendre des comptes, a annoncé jeudi 17 mars le chef de la diplomatie européenne.

Une vue depuis la fenêtre d'un hôpital brisée par des bombardements à Marioupol, en Ukraine, le jeudi 3 mars 2022. - EVGENIY MALOLETKA/AP/SIPA / SIPA

Selon la mairie de Marioupol, la situation est « critique » avec des bombardements russes « ininterrompus » et des destructions « colossales ».

Des personnes sont allongées sur le sol d'un hôpital lors d'un bombardement par les forces russes à Marioupol, en Ukraine, le vendredi 4 mars 2022. - EVGENIY MALOLETKA/AP/SIPA / SIPA

«Selon les premières estimations, environ 80 % du parc de logement de la ville a été détruit », a-t-elle ajouté.

Des enfants jouent dans l'abri anti-aérien de Marioupol, en Ukraine, le lundi 7 mars 2022. - EVGENIY MALOLETKA/AP/SIPA / SIPA

Si 30.000 personnes ont pu être évacuées en direction de Zaporojie ou Berdiansk via des couloirs humanitaires, 350.000 autres restent dans la ville et « continuent de se cacher dans des abris et des caves », a poursuivi la mairie.

Des personnes font la queue pour recevoir de la nourriture chaude dans un abri anti-aérien improvisé à Marioupol, en Ukraine, le lundi 7 mars 2022. - EVGENIY MALOLETKA/AP/SIPA / SIPA

Des personnes ayant réussi à fuir ont raconté avoir fait fondre de la neige pour boire et cuire le peu de nourriture disponible sur des braseros.

Une jeune femme nourrit un bébé dans un abri anti-aérien improvisé de Marioupol, en Ukraine, le lundi 7 mars 2022. - EVGENIY MALOLETKA/AP/SIPA / SIPA

Selon Iryna Verechtchouk, vice-Première ministre ukrainienne, 8 couloirs humanitaires sur 9 ont fonctionné jeudi et 3.810 civils ont été évacués des zones de combats.

Un corps gît recouvert d'une bâche dans la rue à Marioupol, en Ukraine, le lundi 7 mars 2022. - EVGENIY MALOLETKA/AP/SIPA / SIPA

«Ils tirent tellement de roquettes, il y a beaucoup de corps de civils morts dans les rues », a raconté à l'AFP Tamara Kavounenko, 58 ans, qui vivait en centre ville.

Des employés et volontaires ukrainiens des urgences transportent une femme enceinte blessée de la maternité endommagée par des bombardements à Marioupol, en Ukraine, le mercredi 9 mars 2022. - EVGENIY MALOLETKA/AP/SIPA / SIPA

Un établissement abritant un hôpital pédiatrique et une maternité avait été touché par un bombardement russe mercredi 9 mars.

Mariana Vishegirskaya descend les escaliers d'une maternité endommagée par des bombardements à Marioupol, en Ukraine, le mercredi 9 mars 2022. - EVGENIY MALOLETKA/AP/SIPA / SIPA

Trois personnes, dont un enfant, avaient été tuées.

Mariana Vishegirskaya est allongée dans un lit d'hôpital après avoir donné naissance à sa fille Veronika, portée par son mari Yuri, à Marioupol, le vendredi 11 mars 2022. - EVGENIY MALOLETKA/AP/SIPA / SIPA

Cette femme avait donné naissance à sa fille le lendemain du bombardement de la maternité.

Les cadavres sont placés dans une fosse commune à la périphérie de Marioupol, en Ukraine, le mercredi 9 mars 2021. - EVGENIY MALOLETKA/AP/SIPA / SIPA

Plus de 2.000 civils ont péri à Marioupol, assiégée et pilonnée depuis plusieurs jours, selon les autorités locales. Les habitants y manquent de tout.

Un homme regarde un immeuble incendié qui a été endommagé par des bombardements à Marioupol, en Ukraine, le dimanche 13 mars 2022. - EVGENIY MALOLETKA/AP/SIPA / SIPA

«50 à 100 bombes » sont larguées par les avions russes en moyenne chaque jour, a indiqué la mairie.

Une explosion est observée dans un immeuble d'appartements après le tir d'un char de l'armée russe à Marioupol, en Ukraine, le vendredi 11 mars 2022. - EVGENIY MALOLETKA/AP/SIPA / SIPA

Le président américain Joe Biden a pour la première fois qualifié mercredi le président russe Vladimir Poutine de « criminel de guerre ».

Un homme marche à bicyclette dans une rue endommagée par des bombardements à Marioupol, en Ukraine, le jeudi 10 mars 2022. - EVGENIY MALOLETKA/AP/SIPA / SIPA

La semaine dernière, Josep Borrel avait déjà qualifié de « crime de guerre odieux » le bombardement russe de l'établissement abritant une maternité.

Des femmes et des enfants sont assis par terre dans un couloir d'un hôpital de Marioupol, dans l'est de l'Ukraine, le vendredi 11 mars 2022. - EVGENIY MALOLETKA/AP/SIPA / SIPA

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a imploré jeudi les Occidentaux d'aider à « arrêter cette guerre ».

Les gens passent devant un cratère de l'explosion de l'avenue Mira (avenue de la paix) à Marioupol, en Ukraine, le dimanche 13 mars 2022. - EVGENIY MALOLETKA/AP/SIPA / SIPA

Trois semaines après le début de l'offensive de Moscou, aucun signe de répit n'est observé.

Une femme passe devant un immeuble en feu après un bombardement à Marioupol, en Ukraine, le dimanche 13 mars 2022. - EVGENIY MALOLETKA/AP/SIPA / SIPA

Plus de trois millions d'Ukrainiens ont pris les routes de l'exil, en grande majorité vers la Pologne.

L'image satellite de la société privée américaine Maxar prise le 14 mars 2022 montre le mot "enfants". - EPN/NEWSCOMM/SIPA / SIPA

Les autorités ukrainiennes ont affirmé que la Russie avait détruit mercredi un théâtre dans lequel s'étaient réfugiées plus d'un millier de personnes dans la ville assiégée de Marioupol. Les autorités locales ont dit ne pas connaître le bilan de cette attaque.

Le théâtre dans la ville portuaire ukrainienne encerclée de Marioupol où des centaines de civils s'abritaient le mercredi 16 mars 2022. - EYEPRESS NEWS/SIPA / SIPA

L'émissaire ukrainienne aux droits humains, Lioudmyla Denissova, a de son côté déclaré à la télévision que l'abri situé dans le théâtre avait résisté au bombardement.