En images : A Coachella, les looks et les temps forts du festival 2024
Californication•C’est parti pour la rétro de cette édition de Coachella, le festival de musique le plus instagrammable du monde.C.F. avec AFP
Le célèbre festival américain Coachella a fait la part belle ce week-end à la nostalgie indie rock, avec le retour notable sur scène des No Doubt. Mais c’est Taylor Swift, toujours elle, qui a volé la vedette sans même se produire sur scène.
Le gigantesque rendez-vous musical qui lance, au milieu du désert californien, la saison des festivals bruissait de rumeurs sur la présence de la méga star de la pop américaine, en pause de sa tournée « The Eras Tour ».
Finalement, la chanteuse est apparue en spectatrice, depuis la droite de la scène, chantant et virevoltant au bras de son compagnon, le joueur de football américain Travis Kelce, lors du set des Bleachers, a constaté une journaliste de l’AFP.
Après ce point Taylor Swift devenu indispensable, retour sur ce week-end musical qui a vu défiler des têtes d’affiche comme Lana Del Rey, Vampire Weekend ou Blur.
En matière de surprise, c’est Shakira qui a déboulé sur la scène du désert californien pour électriser un peu plus le set de son acolyte, le producteur et DJ argentin Bizarrap, clou d’une première journée où les artistes latinos étaient au diapason.
Vêtue d’une courte robe aux couleurs du feu, elle a offert une performance puissante et dansante, notamment sur le tube commun du duo où elle se venge de son ex, l’ancien footballeur Gerard Piqué. Elle en a aussi profité pour annoncer sa tournée mondiale.
La deuxième journée de concerts, samedi, a surtout replongé Coachella dans la nostalgie des années indie rock, qui rappelaient les débuts du festival. Tout d’abord avec le groupe No Doubt, reformé pour la première fois depuis 15 ans. A 54 ans, Gwen Stefani a occupé la scène avec la voix de sa jeunesse, entraînant la foule à chanter des classiques tels que « Just A Girl » et « Don’t Speak ».
Non ce n’est pas une assistante nostalgique de Mad Men qui a poussé la chansonnette mais bien Raye, la méga star britannique qui a remporté six Brit Awards (un record) et enflammé cette fois-ci le public américain.
Billie Eilish a été invitée par Lana Del Rey à la rejoindre sur scène pour interpréter Ocean Eyes, avant d’enchaîner avec le tube Video Games.
Autre retour (gagnant), celui du groupe Vampire Weekend, qui s’était produit pour la dernière fois il y a plus de dix ans à Coachella. Les New-yorkais, qui viennent tout juste de sortir leur cinquième album Only God Was Above Us, ont alterné les chansons préférées des fans et de nouvelles compositions, dont un mashup de honky tonk qui a duré 15 minutes.
Et, séquence improbable, ils ont fait monter sur scène la vedette Paris Hilton pour jouer une partie de « cornhole », un jeu d’adresse typiquement nord-américain où l’on doit lancer des sacs de haricots dans un trou.
Coachella c’est aussi un festival de looks, comme ici sur scène avec la rappeuse Doja Cat et son incroyable tenue librement inspirée du levrier à poils longs.
Dans le public aussi on est ici pour se faire voir. Comme cette festivalière qui a bien compris que le look Western allait tout déchirer cette année.
Tandis que certains misent plutôt sur l’humour et les tenues décalées avec bob et chemises à fleurs (f)estivales.