RETROSPECTIVEAventPop #2: La recette pour gagner l'Eurovision à coup sûr

AventPop #2: La recette pour gagner l'Eurovision à coup sûr

RETROSPECTIVEJusqu’à Noël, « 20 Minutes » vous propose de (re) découvrir chaque jour l’un des petits ou grands phénomènes de la culture pop qui ont marqué l’année écoulée…
Fabien Randanne

Fabien Randanne

Amusants, stupéfiants, émouvants, insolites ou impressionnants… L'année 2016 a été riche en événements et anecdotes côté pop culture. Jusqu'à Noël, 20 Minutes vous propose sa sélection de coups de cœur et de clins d'œil glanés ces derniers mois. Un florilège subjectif qui vous rappellera peut-être aussi de bons souvenirs...

14 mai 2016. Petra Mede est en quelque sorte la Florence Foresti suédoise. Måns Zelmerlöw, lui, a remporté l’ Eurovision en 2015. Tous deux ont présenté la finale du concours de chansons en direct de Stockholm en jouant leur rôle de maîtres de cérémonie avec humour. Le temps de l’entracte, pendant que les téléspectateurs étaient appelés à voter pour leur candidat préféré, le duo s’est illustré dans un numéro débordant de second degré.

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Ils n’ont ni plus ni moins tenté de donner les recettes pour remporter l’Eurovision à coup sûr : effets pyrotechniques, instruments traditionnels et torses nus… Tous les clichés y sont passés. « Commencez par chanter avec passion, faites souffler le vent, enfreignez les règles de la mode et vos chance de gagner vont gonfler », ont entonné Mede et Zelmerlöw jusqu’au refrain de ce morceau original intitulé Peace, Peace, Love, Love («Paix, paix, amour, amour»).

Leur numéro débordait de références aux anciens gagnants (le –vrai - Norvégien Alexander Rybak au violon, les hard rockers de Lordi ou une –fausse- Loreen en kimono se sont retrouvés sur scène) et aux mises en scènes les plus perchées ( les mamies russes de 2012, la roue de hamster géante ukrainienne de 2014, le piano enflammé autrichien de 2015). En gros cinq minutes over-the-top comme on n’en voit qu’à l’Eurovision.

Et après ? Ironie de l’histoire, la chanson qui a remporté le concours cette année ne parlait ni de « peace », ni de « love » et la mise en scène manquait de feux d'artifice et d'abdos huilés… Dans 1944, l’Ukrainienne Jamala évoque la déportation des Tatars de Crimée sur ordre de Staline.

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Le morceau, loin d’être très dansant, commence par ces mots : «Quand les étrangers arrivent, ils viennent dans votre maison. Ils vous tuent et disent : "Nous ne sommes pas coupables". » Bonne ambiance.

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