David Bowie se dévoile à la Philharmonie
DiaporamaAurélie Delaunoy
Conçue par le Victoria and Albert Museum, l’exposition David Bowie is a connu un succès retentissant à Londres au printemps 2013. Elle sillonne désormais le monde et fait escale à la Philharmonie de Paris du 3 mars au 31 mai 2015 dans une version légèrement remaniée pour l’occasion.
Photo: Costume de scène dessiné par Kansai Yamamoto pour le
Aladdin Sane tour, 1973.
Photographie de Masayoshi Sukita.
Réalisation: Aurélie Delaunoy
Conçue par le Victoria and Albert Museum, l’exposition David Bowie is a connu un succès retentissant à Londres au printemps 2013. Elle sillonne désormais le monde et fait escale à la Philharmonie de Paris du 3 mars au 31 mai 2015 dans une version légèrement remaniée pour l’occasion.
Photo: Costume de scène dessiné par Kansai Yamamoto pour le
Aladdin Sane tour, 1973.
Photographie de Masayoshi Sukita.
Réalisation: Aurélie Delaunoy
L’exposition David Bowie is se penche sur le processus créatif de Bowie en tant qu’icône du monde de la culture moderne et pionnier de la musique pop, en suivant son style en perpétuelle réinvention, sur une période couvrant cinq décennies. Elle témoigne du parcours hors normes et de l’influence sur la culture populaire d’un artiste unique et «inclassable».
Photo: Manuscrit original de David Bowie de la chanson Ziggy
Stardust, 1972.
À l’adolescence, David Bowie se passionne pour la musique pop et la culture américaine. Il commence à jouer dans de petits groupes. Il quitte l’école à l’âge de 16 ans pour aller travailler dans une agence de publicité. Un an plus tard, en 1964, il décide de devenir musicien professionnel. À cette époque, les Beatles et les Rolling Stones révolutionnent l’industrie de la pop britannique. Entre 1963 et 1969, David joue, écrit, enregistre des chansons, apprend à jouer la comédie et à devenir David Bowie sans toutefois parvenir à percer.
Photo: Publicité pour The Kon-rads, 1966.
Photographie de Roy Ainsworth.
En janvier 1969, les journaux publient les premières photographies en couleur de la Terre vue de l’espace. Dans une chanson, David Bowie écrit: «Planet Earth is blue / And there’s nothing I can do…» Il l’intitule Space Oddity, en hommage au film 2001: L’Odyssée de l’espace, réalisé par Stanley Kubrick en 1968. Le single sort en juillet, peu de temps après le début de la mission lunaire Apollo 11 et le 20 juillet, la BBC diffuse la chanson sur les images de l’alunissage. En octobre, le single pointe en
cinquième position des charts britanniques. David Bowie est enfin sur orbite.
Photo: David Bowie, 1973. Photographie de Masayoshi Sukita.
S’immisçant dans les foyers britanniques via la télévision, sidérant les adolescents autant que leurs parents, David Bowie, cheveux rouge sang et platform boots assorties, chante Starman dans l’émission Top Of The Pops en 1972. On n’a encore jamais rien vu de pareil. Est-ce un garçon ou une fille? Un terrien, ou un extraterrestre?
Photo: Costume de scène dessiné par Freddie Burretti pour le
Ziggy Stardust tour, 1972.
L’énergie que Bowie consacre à la recherche de nouvelles idées, de même que son talent pour en tirer exactement ce dont il a besoin, est un facteur clé de son succès. À la différence de nombreuses stars, il n’est prêt ni à se plier aux attentes des maisons de disques, ni à reprendre de vieilles recettes. Pour David Bowie, il est toujours temps de passer à autre chose.
Photo: Maquette de scène pour le Diamond Dogs tour, 1974.
Design: Jules Fisher et Mark Ravitz.
Pour David Bowie, le songwriting fait partie d’un processus créatif qui intègre paroles, musique, production et image. Dans les années 1970, Bowie était fasciné par le hasard en tant que source de créativité. En plus des méthodes d’écriture conventionnelles, il a eu recours à la technique du cut-up ou encore, dans les années 1990, à un générateur aléatoire de mots. David Bowie a développé sa propre méthode de cut-up dans les années 1970, y voyant un «outil d’écriture ouvrant de nouvelles perspectives».
Photo: Cut-up pour la chanson Blackout issue de l’album
Heroes, 1977.
David Bowie contrôle personnellement l’ensemble de son œuvre, de la musique aux pochettes de disques, des costumes à la scénographie, jusqu’au merchandising de tournée. Il travaille aussi bien avec des musiciens et des producteurs qu’avec des chorégraphes, des artistes, des
photographes, des designers, des stylistes, des scénographes, des décorateurs, des éclairagistes...
Photo: Photographie originale pour la couverture de l’album
Earthling, 1997.
Photographie de Frank W. Ockenfels 3.
Costume dessiné par Freddie Burretti pour le vidéo
clip de Life on Mars?, 1972.
David Bowie sur le tournage du vidéo clip Ashes to
Ashes, 1980.
Photographie de Brian Duffy.
Les musiciens ont commencé à faire des films promotionnels bien avant que le lancement de la chaîne MTV en 1981 ne vienne marquer l’avènement de l’ère vidéo. Diffusé pour la première fois en 1973, Life On Mars?, premier clip marquant de Bowie, n’a rien perdu de sa force: évoluant dans un décor blanc, Ziggy semble incarner une vision turquoise de l’avenir. «It has to be three dimensional… I’m not content just writing songs.»
Photo: Costume de scène dessiné par Kansai Yamamoto pour le
Aladdin Sane tour, 1973.
En 1967 et 1968, David Bowie apprend la comédie avec le mime et acteur Lindsay Kemp, et passe des auditions pour des rôles au cinéma ou au théâtre. Égal à lui-même, il interprète des personnages très différents (Andy Warhol, Ponce Pilate, le Roi des Gobelins…), préférant généralement les films d’auteur au cinéma commercial.
Photo: Photo-montage par David Bowie tiré des photos du film
The Man Who Fell to Earth, 1975-6.
Photographie de David James.
Photographie de presse pour l’album Diamond Dogs,
1974.
Photographie de Terry O'Neill.
L'exposition David Bowie is est à visiter à la Philharmonie de Paris du 3 mars au 31 mai 2015.
Photo: Auto-portrait de David Bowie (facsimilé), 1978