En images : Après de fortes pluies, le festival Burning Man a les pieds dans la boue
MUD DAY•Des dizaines de milliers de participants au rassemblement annuel, où une personne est décédée, étaient encore piégés dimanche sur le site en plein désert du NevadaO.J. avec AFP
Aux Etats-Unis, le festival de Burning Man s’est transformé en bourbier après de fortes pluies en plein désert du Nevada. La police de l’Etat américain a annoncé samedi enquêter sur une mort « survenue au cours de cet épisode de fortes pluies », sans fournir davantage de détails sur les circonstances du décès.
Burning Man est un rassemblement annuel indéfinissable, entre célébration de la contre-culture et retraite spirituelle, créé en 1986 à San Francisco. Depuis les années 1990, il se déroule dans le désert de Black Rock, une zone protégée au nord-ouest du Nevada, que les organisateurs se sont engagés à préserver.
Réalisation : Olivier JUSZCZAK
Le Burning Man est un rassemblement annuel indéfinissable, entre célébration de la contre-culture et retraite spirituelle, créé en 1986 à San Francisco. Depuis les années 1990, il se déroule dans le désert de Black Rock, une zone protégée au nord-ouest du Nevada.
Le festival s’est transformé cette année en immense bourbier après la chute de fortes pluies, où ses dizaines de milliers de participants piégés en plein désert du Nevada sont confrontés à une épreuve de survie.
La police de l’Etat américain du Nevada (Ouest) a annoncé samedi enquêter sur une mort « survenue au cours de cet épisode de fortes pluies », sans fournir davantage de détails sur les circonstances du décès.
Les accès à Black Rock City, le nom du site du rassemblement, à quelques dizaines de kilomètres des premières habitations, ont été fermés dès vendredi en raison des intempéries.
Certains, effrayés par la situation, ont tenté de quitter le site à pied, les chaussures parfois enrobées de sacs plastiques en guise de bottes, pour rejoindre la seule route praticable située à quelque 8 km.
Les blagues vont bon train pour tenter de garder le moral malgré des circonstances assombries. En témoigne ce message qui relativise : « M…, cela pourrait être pire. »
Les autorités locales demandent aux personnes de « rester sur place jusqu’à ce que le sol redevienne suffisamment solide et sûr » pour permettre les déplacements.
L’événement est censé se terminer lundi, mais les festivaliers pourraient rester bloqués jusqu’à mardi ou mercredi, s’il devait encore pleuvoir.
Le plus souvent, ce sont les tempêtes de sable que doivent affronter les « burners », nom des festivaliers. Comme ici lors de l’édition 2004.
Les organisateurs invitent depuis samedi matin les participants à « conserver eau, vivres et carburant et trouver un abri chaud et sûr ». Ils s’affairaient également à déployer des antennes pour fournir un accès internet.
Les « burners » peuvent cependant apprécier les bains de boue quand ils sont organisés de façon volontaire, comme en témoigne cette image de l’édition 1998.
Cette année, sur des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, la « Playa », immense terrain à ciel ouvert, est visiblement devenue impraticable.
La mise à feu du géant de bois installé au centre de la « Playa », qui marque la fin du festival et lui donne son nom, a été reportée à lundi soir, ont indiqué dimanche les organisateurs. Ici, une photo d’archives de l’édition 2013.
Comme dans cet exemple de l’édition 2010, c’est souvent le soleil et la chaleur qui dominent ce rassemblement prônant le don, l’autosuffisance, le respect et l’inclusion.