8e ARTLes expositions à suivre aux Rencontres de la photographie à Arles

En images : Les expositions à suivre aux Rencontres de la photographie à Arles

8e ART44 expositions sont présentées dans 24 lieux différents de la ville, du 3 juillet au 24 septembre
Christian Weiss. Manifestation MLF à Paris, le 8 mars 1975.
Christian Weiss. Manifestation MLF à Paris, le 8 mars 1975. - Avec l’aimable autorisation du photographe/Christian Weiss
Olivier Juszczak

O.J.

Du 3 juillet au 24 septembre, Arles (Bouches-du-Rhône) est encore une fois la capitale internationale du 8e art avec ses « Rencontres de la photographie ». 44 expositions sont présentées dans 24 lieux différents de la ville avec cinq thèmes principaux : « Des films en images », « Mises en scène », « Revisiter », « Géographies du regard » et « Réminiscences ». Voici un aperçu du programme en images.


Réalisation : O.J.

Agnès Varda. Jouteurs à Sète, tirage argentique d’époque, vers 1952.
Agnès Varda. Jouteurs à Sète, tirage argentique d’époque, vers 1952. - Avec l’aimable autorisation de la Succession Agnès Varda/Collection Rosalie Varda / Rencontres Arles

Agnès Varda, La Point courte, des photographies au film

La réalisatrice Agnès Varda (1928-2019) a commencé son rapport à l’image comme photographe amatrice avant de passer au film. Cette exposition permet d’observer son regard sur la ville de Sète qui servira d’inspiration pour le film La Point courte (1955).

De films en images


Wim Wenders. L’Ami américain en personne.
Wim Wenders. L’Ami américain en personne. - Avec l’aimable autorisation de l’artiste/Fondation Wim Wenders. / Rencontres Arles

Wim Wenders. Polaroïd de mes amis

« Fin 1976, j’ai tourné L’Ami américain à Hambourg et à Paris, avec Bruno Ganz et Dennis Hopper. Le scénario était adapté du roman Riple s’amuse, de Patrici Highsmith. Les polaroïds étaient alors l’équivalent des photos instantanées que permettent les smartphones aujourd’hui – leurs ancêtres analogiques, en somme ». Win Wenders cité dans le dossier de presse.

De films en images

Gregory Crewdson. Starkfield Lane, série « An Eclipse of Moths », épreuve pigmentaire, 2018-2019.
Gregory Crewdson. Starkfield Lane, série « An Eclipse of Moths », épreuve pigmentaire, 2018-2019. - Avec l’aimable autorisation de l’artiste/Gregory Crewdson / Rencontres Arles

Gregory Crewdson, Eveningside

Gregory Crewdson dresse depuis une trentaine d’années un portrait de l’envers du rêve américain, dans une trilogie conçue entre 2012 et 2022.

De films en images

Nicole Gravier. Série Photomatons, épreuve gélatino-argentique, 1971-1972.
Nicole Gravier. Série Photomatons, épreuve gélatino-argentique, 1971-1972. - Avec l’aimable autorisation de l’artiste/Nicole Gravier / Rencontres Arles

Nicole Gravier, Mythes et Clichés

À partir de documents d’archives et d’œuvres inédites, l’exposition propose de redécouvrir des aspects de la carrière de Nicole Gravier et de son œuvre des années 1970-1980 – collages, installations photographiques et éditions – révélateurs des usages nouveaux de la photographie et des trajectoires d’artistes femmes dans l’après-Seconde Guerre mondiale.

Mises en scènes

Emma Sarpaniemi. Autoportrait en Cindy, 2022, série « Deux façons de porter un chou-fleur ».
Emma Sarpaniemi. Autoportrait en Cindy, 2022, série « Deux façons de porter un chou-fleur ». - Avec l’aimable autorisation de l’artiste/Emma Sarpaniemi / Rencontres Arles

Søsterskap, photographies contemporaines nordiques

L’exposition Søsterskap réunit diverses photographes en activité depuis les années 1980. Issues du Danemark, de la Finlande, de l’Islande, de la Norvège et de la Suède, ces artistes – dont les approches varient, de la photographie documentaire à la photographie conceptuelle – étudient le contexte socio-politique de l’État providence. Emma Sarpaniemi signe la photo en illustration de l’affiche officielle des Rencontres 2023.

Mises en scènes

Saul Leiter. Ana, vers 1950.
Saul Leiter. Ana, vers 1950. - Avec l’aimable autorisation de la Saul Leiter Foundation / Rencontres Arles

Saul Leiter, Assemblages

Une rétrospective du travail de Saul Leiter (1923-2013), photographe de rue dans la ville de New-York.

Revisiter

Christian Weiss. Manifestation MLF à Paris, le 8 mars 1975.
Christian Weiss. Manifestation MLF à Paris, le 8 mars 1975. - Avec l’aimable autorisation du photographe/Christian Weiss / Rencontres Arles

50 ans dans l’œil de Libé

À l’occasion des 50 ans du journal Libération, Lionel Charrier, responsable de la photo du quotidien et commissaire de l’exposition 50 ans dans l’œil de Libé, nous propose une déambulation dans l’histoire avec le regard atypique des photographes du journal.

Revisiter

Tanja Engelberts. Image extraite de la vidéo Fleuve mort, vidéo 4k, 16/9, couleur, 15 min, Pays-Bas, 2022.
Tanja Engelberts. Image extraite de la vidéo Fleuve mort, vidéo 4k, 16/9, couleur, 15 min, Pays-Bas, 2022. - Avec l’aimable autorisation de l’artiste/Tanja Engelberts / Rencontres Arles

Ici près, Mathieu Asselin, Tanja Engelberts et Sheng-Wen Lo

Ici près présente trois projets traitant des nuisances variées qui menacent l’équilibre écologique d’Arles et de ses environs.

Géographie du regard

Juliette Agnel. Série « La main de l’enfant », 2023.
Juliette Agnel. Série « La main de l’enfant », 2023. - Avec l’aimable autorisation de la galerie Clémentine de la Féronnière/Juliette Agnel / Rencontres Arles

Juliette Agnel, La main de l’enfant

Juliette Agnel explore des paysages extrêmes, dont la beauté troublante suscite l’émerveillement. Ce projet a été réalisé dans les grottes préhistoriques d’Arcy-sur-Cure qui hébergent des peintures datant d’il y a environ 28.000 ans.

Géographie du regard

Eric Tabuchi et Nelly Monnier. Graçay, Champagne berrichonne, 2023.
Eric Tabuchi et Nelly Monnier. Graçay, Champagne berrichonne, 2023. - Avec l’aimable autorisation des artistes/Atlas des Régions Naturelles / Rencontres Arles

Soleil Gris, Eric Tabuchi et Nelly Monnier

Un Tour de France des fermes, HLM, PME, complexes agroalimentaires, stations-service… débuté en 2017.

Géographie du regard

Anonyme. Photo Shoot, tirage argentique, 1964-1969.
Anonyme. Photo Shoot, tirage argentique, 1964-1969. - Collection Art Gallery of Ontario, Toronto. / Rencontres Arles

Casa Susana

En 2004, deux antiquaires découvrent plus de 300 photographies des années 1950 et 1960, sur un marché aux puces de New York. La singularité de ces images tient au fait que les hommes qui y figurent sont travestis en femme. Derrière ces photographies se cache, en réalité, un vaste réseau clandestin d’hommes travestis dont le refuge est la propriété de Susana, à quelques heures de route de New-York.

Reminescences

Anonyme. Avec l’aimable autorisation de la Collection Jean-Marie Donat.
Anonyme. Avec l’aimable autorisation de la Collection Jean-Marie Donat. - Avec l’aimable autorisation de la Collection Jean-Marie Donat. / Rencontres Arles

Ne m’oublie pas. Collection Jean-Marie Donat

Les archives du Studio Rex, un studio photo familial, implanté depuis deux générations à Belsunce, un quartier de Marseille, et qui a fermé ses portes en 2018. Un fonds photographique composé de dizaines de milliers d’images prises entre 1966 et 1985 qui montre le côté cosmopolite de la Cité phocéenne.

Reminescences

Sogol et Joubeen Studio. Une vue de la maison, diapositive, série « Entre nos murs », Téhéran, Iran, 1959.
Sogol et Joubeen Studio. Une vue de la maison, diapositive, série « Entre nos murs », Téhéran, Iran, 1959. - Avec l’aimable autorisation des commissaires d’exposition/Sogol et Joubeen Studio / Rencontres Arles

Entre nos murs – Téhéran, Iran 1956-2014

Entre nos murs – Téhéran, Iran 1956-2014 est un projet de recherche photographique dont le commissariat est assuré par Sogol & Joubeen Studio. Il s’agit d’un récit retraçant l’histoire d’une maison dans la partie nord de Téhéran.

Reminescences

Actions contre la « loi sécurité globale » et pour la défense des droits sociaux - France, 2020
Actions contre la « loi sécurité globale » et pour la défense des droits sociaux - France, 2020 - STEPHANE LAGOUTTE/MYOP / Rencontres Arles

Manifeste Amnesty International et Myop

Le temps d’un été l’agence MYOP investit un ancien hôtel pour en faire un espace de dialogue où les photographes y partagent leur vision du monde. Leur manifeste ? Une injonction à voir ce qui nous entoure et une invitation à exercer nos droits.

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