L'AR.Drone 2.0, un quadricoptère prêt à décoller
Septième ciel La firme française Parrot lance la nouvelle version de son joujou wi-fiChristophe Séfrin
Ça plane pour Parrot et son AR.Drone dont une version 2.0 décolle ces jours-ci. L'AR.Drone, c'est le petit quadricoptère lancé par la firme française en août 2010. Un drôle de joujou qui se pilote avec un smartphone ou une tablette Apple ou Android et qui, selon Henri Seydoux, fondateur et PDG de Parrot, se serait déjà vendu à « plusieurs centaines de milliers de pièces » à travers le monde.
Images
en haute définition
Filmer, c'est l'une des vocations du nouveau millésime de l'AR.Drone qui, dans sa version 2.0, adopte la haute définition (720p). Les images, effectivement de belle facture, peuvent être visionnées en direct et enregistrées sur le périphérique wi-fi où l'application de pilotage du drone aura été installée. Voire sur une clé USB, un petit slot étant prévu à proximité de la batterie de l'appareil. Celui-ci est toujours aussi simple et ludique à piloter.
La nouvelle application (AR.FreeFlight 2.0, gratuite sur l'AppStore et Google Play) permet même aux béotiens n'ayant pas passé leur brevet de pilote de chasse de dompter de façon très intuitive les quatre moteurs du drone 2.0. Ils profiteront aussi des jeux en réalité augmentée comme AR Rescue (application gratuite), à embarquer en soute.
Faible autonomie
Pour le reste, le drone affiche de sérieux perfectionnements. Magnétomètre évaluant la force du vent et améliorant le pilotage, altimètre pour mieux contrôler l'altitude du quadricoptère en carbone, fonction Flip pour faire des loopings… cette V2 en a sous la carène.
Seul inconvénient, hélas, pour cet objet volant identifié au prix de 299 € : l'autonomie de la batterie, de 12 minutes seulement. « Il existe des batteries plus grosses et plus lourdes, mais l'autonomie reste l'un des points encore difficiles à faire évoluer », consent Henri Seydoux. Mais ce n'est pas cela qui compromettra le lancement commercial de ce bijou de technologie.