L’auteur des Versets Sataniques s’est battu pour pouvoir porter son nom… sur Facebook. La politique du réseau social est tellement stricte que Salman Rushdie, en s’enregistrant, était obligé de mettre son premier prénom en avant – à savoir Ahmed, et non Salman, par lequel il est connu à travers le monde.

Son profil avait même été désactivé selon lui, car «ils ne croyaient pas que j'étais moi» a-t-il raconté sur le site de micro-blogging. Il a ainsi dû envoyer une photo de son passeport pour que la page soit réactivée. Au nom d'Ahmed Rushdie. «Si F. Scott Fitzgerald était sur #Facebook, devrait-il s'appeller Francis Fitzgerald?»

A force de tweeter sur le sujet, l’écrivain a fait céder Facebook et reçu des excuses. «Victoire! #Facebook a cédé! Je suis de nouveau Salman Rushdie. Je me sens TELLEMENT mieux. Une crise d’identité à mon âge c’est pas marrant. Merci Twitter!» a tweeté l’écrivain de 64 ans.