Pour son troisième opus de la saga de science-fiction, sur PS3, Sony a voulu gommer les défauts du précédent. Le décor était trop urbain? Voilà des bâtiments entre vagues et glace, une mer de décharges, et une jungle colorée façon Avatar: «On voulait aussi une flore qui rappelle l'ère préhistorique. La jungle devait également bouger comme si elle était vivante», explique Mathijs de Jonge, game director chez Guerilla Games, studio néerlandais aux commandes de la série des «Killzone».

Compatible 3D et Move

Les critiques des joueurs portaient sur un gameplay monotone? Guerilla a mis plus de variété avec des passages en jet-pack, en exosquelette, en vaisseau spatial… Et dans certains véhicules, plus vraiment besoin de conduire: «Pour nous développeurs, cela permet de définir la vitesse à laquelle vous traversez le niveau, poursuit Mathijs de Jonge. En contrôlant ces paramètres, on peut offrir une qualité plus cinématographi­que.»

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Une qualité accrue par la 3D, si on possède le matos ­adéquat. Côté accessoire, «Kill­zone 3» est aussi compatible avec le Move, manette à détection de mouvements. Hors ligne, les joueurs profitent désormais d'un mode coopé­ration en écran splitté. Mais même en solo, on est accompagné. «On essaie de mettre un “buddy“ à côté du perso du joueur, sauf dans quel­ques missions. Dans «Kill­zone 2», les joueurs aimaient bien, même s'ils avaient parfois envie de le tuer tant ce pote se comportait comme un connard. On a essayé de le rendre plus agréable.»

[Trailer] Killzone 3
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