Public Enemy n’a rien perdu de son mordant

Public Enemy n’a rien perdu de son mordant

Les virulents rappeurs américains de Public Enemy sont loin de la retraite. Surnommés « les Black Sex Pistols » pour leur radicalisme à la fin des années 1980, ils sortent un dixième album, toujours au vitriol : New Whirl Odor. Malgré la quarantaine, Chuc
© 20 minutes

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Les virulents rappeurs américains de Public Enemy sont loin de la retraite. Surnommés « les Black Sex Pistols » pour leur radicalisme à la fin des années 1980, ils sortent un dixième album, toujours au vitriol : New Whirl Odor. Malgré la quarantaine, Chuck D, Flavor Flav, Professor Griff et DJ Lord n’ont rien perdu de leur rage. Les quatre MC posent encore avec force des lyrics conscients sur des beats violents et de grosses basses. Hell No We Aint Allright est un bon exemple de « l’esprit Public Enemy ». Loin des discours gratuitement haineux, le quatuor signe un titre accusateur sur La Nouvelle-Orleans : « Cela arrive alors que le gouvernement cherche une guerre à gagner. Tant de flammes, de noms, par où commencer ? » Sur scène, Public Enemy est moins sérieux, plus cabotin, comme le montrent les documentaires du DVD accompagnant le CD. Une fraîcheur à apprécier lors de l’unique passage du groupe en France, ce jeudi à l’Elysée Montmartre (Paris 18e). Adeline Lajoinie