Keith Richards balance sur ses anciens potes des Rolling Stones
LIVRE•Dans ses mémoires qui paraissent ce jeudi en France, le guitariste du groupe s'en prend notamment à Mick Jagger, qualifié d'«insupportable»...S. C. avec AFP
UPDATE: Les mémoires de Keith Richards paraissent ce jeudi en France. Voici un article publié vendredi sur les bonnes feuilles du livre, intitulé Life.
Ambiance chez les Rolling Stones. Le guitariste Keith Richards balance sur ses anciens potes dans ses mémoires intitulées Life, publiées le 26 octobre au Royaume-Uni et qui sortent ce jeudi en France. Les drogues, les relations avec Mick Jagger et sa fiancée Marianne Faithfull, la prison et les amours: tout y passe dans ce livre en forme de règlement de comptes et dont le quotidien The Times publie de larges extraits.
«Tout petit zizi»
Keith Richards révèle les secrets d’un des groupes les plus populaire au monde et s'épanche sur les relations tendues qu'il entretenait avec le chanteur Mick Jagger, qu'il appelle «votre majesté» ou «Brenda», et dont il affirme qu'il était devenu «insupportable» au début des années 1980. «J'avais de l'affection pour Mike, mais je n'ai pas été dans sa loge depuis une vingtaine d'années. Parfois, je me dis: "Mon ami me manque". Je me demande: "Où est-il allé?"», confesse le guitariste, âgé de 67 ans.
Il affirme également que Jagger a un «tout petit zizi», détail que lui aurait révélé Marianne Faithfull, avec laquelle il a entretenu une brève relation alors qu'elle était encore avec Mick Jagger. Pris en flagrant délit, il affirme avoir dû s'enfuir par une fenêtre.
Acide
Le guitariste raconte aussi avoir piqué à l'un des fondateurs du groupe, Brian Jones, sa fiancée Anita Pallenberg lors d'un voyage en Espagne. «Je me rappelle encore de l'odeur des orangers à Valence. Quand vous sortez avec Anita Pallenberg pour la première fois, vous n'oubliez pas les détails.» Le couple aura trois enfants.
Dans ses mémoires, Richards raconte aussi son arrestation à Londres après une nuit à l'acide. «On frappe à la porte. Je regarde par la fenêtre et je vois plein de nains dehors, qui portent les mêmes vêtements», se rappelle-t-il. «C'était des policiers, mais je ne le savais pas. Ils ressemblaient à des personnes toutes petites avec des habits bleu foncé et des casques qui brillaient. "Quel accoutrement! Vous étiez censés venir? Peu importe, rentrez, il fait froid dehors"», leur lance-t-il. Il sera finalement arrêté mais l’histoire fait sourire des années après.