Ben l'Oncle Soul, nouveau rejeton de la famille groove

Ben l'Oncle Soul, nouveau rejeton de la famille groove

Ben revendique : « Pourquoi il n'y aurait que les Américains qui aient le droit de chanter le blues. » Ben est l'Oncle Soul, surnom que ses potes de lycée à Tours, lui donnaient. « Je mett...
Benjamin Chapon

Benjamin Chapon

Ben revendique : « Pourquoi il n'y aurait que les Américains qui aient le droit de chanter le blues. » Ben est l'Oncle Soul, surnom que ses potes de lycée à Tours, lui donnaient. « Je mettais des nœuds pap, c'était mon délire. Je me suis bien fait vanner avec ça… » Aujourd'hui, plus personne ne vanne Ben l'Oncle Soul, alors que sort son premier album éponyme lundi.
Sur des musiques soul tendance pop et festive des années 1960, ses chansons en français parlent d'amour, des potes, des galères… La vie quoi. Pour composer ses textes, Ben passe « du yaourt au français. Je cherche un chant qui groove, puis je colle dessus des phrases. L'inverse, ce serait trop contraignant. Je ne suis pas du genre à écrire des poèmes. »

« Le succès, je m'en branle »
Il y a quelques mois, Ben a publié Soul­wash, mini-album de reprises soul de classiques du rock. Sa version de Seven Nation Army des White Stripes a fait le buzz mais au départ, Soulwash n'était pas une opération marketing. « Le succès, je m'en branle vraiment. J'ai le Capes pour être prof d'arts plastiques. Je n'ai jamais exercé et ça me démange. » La musique, il en faisait « le week-end, comme on fait un basket », jusqu'à ce que la Motown France le débusque sur MySpace. « J'ai commencé à faire de la musique à plein temps et ça m'a fait flipper. Soulwash m'a permis de m'amuser à nouveau et de repartir du bon pied. »