ST-ART, la foire européenne d’art contemporain et de design de Strasbourg, une des toutes premières foires d’art contemporain en région où visiteurs, collectionneurs, amateurs d’art, artistes et professionnels se croisent. Comme à son habitude, elle accueille de nouvelles galeries, de jeunes galeries, mais également des galeries fidèles, et de renom implantées à Strasbourg, à Paris, en France et en Europe. ST-ART, devenue avec les années un rendez-vous culturel incontournable, lance ce vendredi et jusqu’à dimanche sa 26e édition. Difficile de faire un choix parmi plus de 70 exposants, de multiples installations. 20 Minutes vous présente une petite liste non exhaustive des œuvres d’art ou galeries qui lui ont tapé dans l’œil.

Cette année enfin, St-Art s’implante sur un site à la hauteur de l’évènement, dans le tout nouveau Parc des Expositions de Strasbourg, une œuvre d’art en soi signée par l’agence d’architecture Kengo Kuma and Associates. Dès l’entrée, son vaste hall et sa nef spectaculaire, une première œuvre suspendue qui semble déjà appartenir au bâtiment tant il est raccord, une sorte de mille feuille suspendue, Terforation, de l’artiste allemande Angela Glajcar et présentée par Stream Art Gallery, donne le La de ce qui attend le visiteur. Dessins, sculptures, installations vidéo, Intelligence artificielle… Le programme est riche et la part belle est faite à la photographie, ses relations avec le cinéma ou bien encore des installations à média mixtes.

De l’art pour tous

L’occasion de découvrir notre coup de cœur, les œuvres en verre brisé, Hammered Glass, de l’artiste suisse Simon Berger, Masel Galerie, Bruxelles. Ce dernier a découvert le moyen de fissurer le verre sans le briser, transformant ainsi des vitres ordinaires en de remarquables portraits.

Ou bien encore la très colorée et surprenante vidéo de l’artiste thaïlandaise Kamita Vatanajyankur The Toilet, galerie Arnaud Lebecq. Sans oublier de regarder de plus près les œuvres découpées, « technique mixte », de l’artiste Lis Sam, Bear Galerie, les Impressions lithographiques rehaussées à la main de Patrick Hughes, galerie Pop My Duke. Et pour finir, de nombreuses œuvres de la galerie Kraemer, qui a la particularité de présenter l’œuvre la plus chère de l’évènement mais aussi la moins chère, comme un clin d’œil à l’art pour tous.