« La Constance du Prédateur » : Nos lectrices, ravies de retrouver « un vrai Chattam comme on les aime »
THRILLER•Trois de nos lectrices contributrices ont lu le dernier thriller de Maxime Chattam, qu’elles ont apprécié, chacune à leur façonStéphane Leblanc
L'essentiel
- Maxime Chattam sort « La Constance du prédateur », thriller horrifique qui s’intéresse au travail de profileurs à la poursuite d’un tueur en série.
- Le romancier écrit des livres, bien sûr, mais il est aussi le président du jury du prix 20 Minutes depuis trois ans.
- A ce titre, il lui est arrivé de côtoyer, le temps d’une délibération, certains des lecteurs contributeurs qui jugent aujourd’hui son nouveau roman.
Un tueur en série particulièrement retors et des profilers à ses trousses pour l’empêcher de commettre les crimes les plus horribles qu’on puisse imaginer, il n’en faut pas plus pour que La Constance du prédateur, le dernier thriller de Maxime Chattam (le président du jury de notre prix 20 Minutes du roman), déchaîne des passions très favorables sur notre plateforme 20 Minutes Livres.
Ce roman (édité chez Albin Michel), il est « chattamissime ! » s’exclame Alexe Poucy, une de nos lectrices-contributrices. « Je suis une grande fan, même si je n’ai pas forcément accroché à tous ses romans, mais celui-là, je peux dire que les lecteurs vont l’apprécier », affirme-t-elle.
Le retour de Ludivine Vancker
« Quand on voit le récent succès de la série Dahmer sur Netflix, ou les chiffres d’audience des documentaires sur les affaires criminelles, La Constance du prédateur ne peut que faire l’unanimité parmi les lecteurs de Maxime Chattam », renchérit Audrey Escoin, bibliothécaire et blogueuse sur le site Liseuse Hyperfertile, ravie de voir Ludivine Vancker, héroïne que les lecteurs de l’auteur connaissent bien, rejoindre les rangs du DSC, le Département des Sciences du Comportement. « Autant dire que pour sa première affaire dans cette cellule, rien ne lui sera épargné », relève-t-elle.
« Les scènes de crimes sont très visuelles, note de son côté Julie Perrier, blogueuse sur le site Ju Lit les mots, qui pointe « une intrigue tellement inenvisageable qu’il ne peut sortir que d’un esprit un peu barge, ce n’est bien entendu pas l’auteur que je vise… Quoi qu’il faille avoir une sacrée dose d’analyse, de réflexion sur le monde et un recul plus qu’indispensable pour ne pas se laisser submerger par ses propres visions. »
Glauque, immonde et bien construit
« Dans ce thriller, on suit l’histoire à travers plusieurs prismes, reprend Audrey : ceux des enquêteurs, déterminés à comprendre et cerner le tueur. Celui d’une victime, qui se bat pour survivre en endurant le pire et celui du tueur, qui échappe à tous depuis bien trop longtemps. Ce tueur, sera vite surnommé Charon par les policiers, comme ce personnage de mythologie qui fait passer les âmes vers le royaume des morts. Un nom comme un écho à l’enfer qu’il fait vivre. Et pourtant, l’enfer doit sembler bien doux en comparaison de ce qu’il fait subir à ses victimes.
« Si on a parfois l’impression de toucher du bout des doigts la solution, note Julie, c’est mal connaître l’auteur, qui aime jouer avec nos nerfs, nous torturer, pour mieux balancer les révélations. C’est glauque, c’est parfois immonde, c’est diablement bien construit et j’ai retrouvé ce que j’aimais dans La Trilogie du mal, mon Chattam préféré dont j’attends encore une suite ! »
Comment embrasser ses enfants après ça ?
Le problème pour Alexe, « c’est qu’on a du mal à lâcher le livre, qu’on avance vite, trop vite alors qu’on voudrait faire durer le plaisir, mais non ! J’en suis sortie avec l’impression d’avoir été servie, ravie de retrouver un vrai Chattam comme je les aime ». Elle se demande quand même « comment cet homme qui a l’air si calme et charmant a pu mettre sur papier de telles atrocités. Après cela, peut-on sortir, s’aérer, et aller chercher son pain et embrasser ses enfants, de manière anodine ? »
« J’y suis allé franco, reconnaît Maxime Chattam dans la vidéo qui accompagne cet article. Je ne protège pas le lecteur, dit-il. Je ne me suis pas protégé pendant l’écriture. J’espère que le suspense est à la hauteur. En tout cas, moi, j’ai pris beaucoup de plaisir à l’écrire. C’est bizarre, dit comme ça, mais je vous le garantis, parce que ça pose des questions sur ce qu’on est soi et sur ce qu’est notre société. C’est très documenté sur les méthodes de la gendarmerie, du Département des sciences du comportement. C’est très documenté sur l’aspect psychologique des personnages et bien sûr des criminels. Mais c’est totalement inventé. C’est peut-être ça le plus effrayant. »
ACheter sur amazon