Anaïs vole au secours d'Orelsan

Anaïs vole au secours d'Orelsan

CULTURELa chanteuse rappelle que personne ne lui avait reproché quoi que ce soit avec sa chanson «Christina»...
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La polémique autour du rappeur Orelsan, dont le clip «Sale Pute» a été jugé «scandaleux», n’a pas dégonflé. Après les protestations de blogueuses, de Ni Putes ni soumises, de Valérie Létard et de Christine Albanel, du PS comme de l’UMP, condamnant à l’unisson les paroles de cette chanson, la chanteuse Anaïs s’est élevée, elle, pour défendre son confrère: «Je suis très attristée de ce qui se passe autour d'Orelsan en ce moment (...). J'ai l'impression qu'on a tendance à oublier qu'Orelsan raconte des histoires, avec une réalité crue, mais beaucoup d'humour, et de recul et surtout d'humanité. Personne ne m'a jamais reproché tout ce que l'on reproche à Orelsan lorsque j'ai fait ma chanson "Christina"».


Version féminine


Un titre qui constituerait presque le pendant féminin de l’histoire de tromperie racontée par Orelsan. Sauf qu’Anaïs, elle, évoque la rage d’une femme quittée par son amoureux pour une autre: «Il faut qu’on t’opère, ça c’est sûr, chante-t-elle. Je verrais bien une ablation des couilles, tu serais peut-être moins con».




«Dans ce clip, je joue un rôle: celui d'un homme, en costard cravate, trompé par sa femme, qui boit une bouteille de vodka et envoie à sa compagne un message de haine sur Internet», a indiqué le rappeur. «J'ai voulu montrer la pulsion, le passage de l'amour à la haine. Pour Anaïs, «si Orelsan déclenche autant de polémique, je pense que c'est parce que justement, ça a l'air trop vrai. Et si son talent était là?».


Excuses officielles


Face au tollé, Orelsan a présenté ses excuses «si sa chanson a choqué», précisant qu'il ne fallait pas la sortir «de son contexte». «Est-ce que c’est de mauvais goût? Je ne sais pas», explique-t-il dans une vidéo.


Conscient de la violence des paroles, Orelsan avait choisi de ne jamais mettre cette chanson dans aucun album. Le clip n’était donc disponible que sur le Net — avec désormais, les avertissements de rigueur pour prévenir les mineurs.