D’un côté, les Plasticines, groupe frenchy à l’affiche de la fête de l’Humanité ce week-end. De l’autre, les Pussycat Dolls, le quintet déjanté venu d’outre Atlantique qui s’apprête à sortir un deuxième album, «Doll Domination». Qui gagne le match de ce star clash 100% nanas? 20minutes.fr fait les comptes.

L’équipe - supériorité numérique des Pussycat Dolls

Les Pussycat Dolls? Cinq filles de 23 à 30 ans, recrutées par casting, qui n’ont pas froid aux cheveux (qu’elles ont crêpés et teintés à gogo) pour s’agiter telles des danseuses du Moulin Rouge.

Les Plasticines? Un quatuor d’étudiantes d’une vingtaine d’années qui se sont rencontrées sur les bancs du lycée Saint-Cyr, sauf la batteuse, attrapée au vol.

Vu leur nombre, à un double de tennis, les Plasticines gagnent; au basket, avantage Pussycat Dolls.

Variabilité de l’humeur - Egalité

Les Pussycat Dolls adorent minauder auprès d’une armada de guest stars, dont Eminem, Dr Dre et Timbaland, Britney, Cameron Diaz ou Pamela Anderson.

Quant aux Plasticines, elles ont changé deux fois de batteuses et s’acoquinent plutôt avec Benjamin Siksou, candidat de «La Nouvelle Star», ou Maxime Schmitt, le producteur de feu Taxi Girl.

La cote musicale - Egalité

Soyons clair: les Pussycat Dolls sont plus connues pour leur show que pour la subtilité de leur musique. Mais le délire de leur spectacle est tel qu’on n’en a - presque – rien à faire de la qualité sonore. Leur titre à ne pas rater, c’est «Don’t cha», un hit RNB qui donnerait envie à Nadine Morano de squatter le dance-floor.

La musique des Plasticines ressemble à du punk gentillet, ou disons yéyé, qui transcende les jeunots, surtout aux Etats-Unis, mais ne fait pas l’unanimité, à en lire le site Fluctuat.net («Poupée gonflable ET baudruche, les Plastiscines, c'est du vent»). Leur carton: «Loser», le tube de bubble-gum pop par lequel elles se font connaître en 2007.

Sexytude du show - avantage Pussycat Dolls

Les Plasticines, c’est «un peu la candeur et la naïveté faites femmes sur scène», décrit un fan. Avec leurs robes de bobos parisiennes, elles ont exporté leur look sur la couverture d’un bouquin édité par le magazine américain «Nylon».

Rien à voir avec la dégaine des Pussycat Dolls, sorte de lionnes indomptables qui flirtent entre costume de cabaret tendance Dita Von Teese et port de lingerie en public façon Betty Boop. Forcément, ça en jette plus avec les Américaines.

Date de péremption - avantage Plasticines

Les Pussycat Dolls risquent de ne pas durer des années sur ce créneau, car la fraîcheur est une denrée périssable, on l’a vu avec les Spice Girls. D’autant que Nicole Sherzinger, la leadeuse groupe, qui sort avec le pilote de F1 Lewis Hamilton, aurait des velléités de carrière solo.

Pour les Plasticines, à peine adultes, la route pourrait être plus longue. Elles vont d’ailleurs enregistrer un deuxième album et tentent une sortie du territoire français: elles rentrent à l’instant d’une tournée de concerts au Brésil.