Album posthume de Johnny: Les volontés du chanteur «scrupuleusement respectées», selon son manager
MUSIQUE•« C’est l’album de sa vie, sûrement le plus personnel », estime Sébastien Farran...M.C. avec AFP
«On ne fera rien que Johnny n’aurait pas voulu. » L’album posthume de Johnny Hallyday respectera « scrupuleusement » ses volontés artistiques, assure dimanche dans le JDD le manager du chanteur, alors que ses enfants David Hallyday et Laura Smet réclament en justice un droit de regard.
Maxime Nucci, chargé de la réalisation du dernier album de l’artiste décédé en décembre, « a scrupuleusement respecté l’ensemble des volontés artistiques de Johnny pour en faire un véritable album de rock’n’roll », déclare Sébastien Farran.
« C’est l’album de sa vie, sûrement le plus personnel »
« Johnny s’en est occupé jusque dans les détails. Il a dit à Maxime Nucci tout ce qu’il voulait avant de partir (…) Max a souffert pour finir le disque, mais il est comme le gardien du temple : on ne fera rien que Johnny n’aurait pas voulu », ajoute-t-il, précisant que le chanteur en a écouté une version non mixée.
Sébastien Farran ne donne aucune date de sortie pour ce disque attendu en 2018. « C’est l’album de sa vie, sûrement le plus personnel », estime le manager, décrivant la « voix extraordinaire » d’un Johnny Hallyday qui avait arrêté de fumer après avoir appris sa maladie.
Laeticia « subit une campagne calomnieuse »
Le mixage a été réalisé par Bob Clearmountain, qui a déjà travaillé sur le dernier album paru du vivant de la star (De l’amour, 2015), précise Sébastien Farran. Des guitares ont été ajoutées depuis la mort du chanteur ainsi que « deux ou trois arrangements avec d’autres pointures américaines », ajoute-t-il.
Dans son interview au JDD, Sébastien Farran prend la défense de Laeticia, devenue l’unique bénéficiaire de l’ensemble du patrimoine et des droits artistiques de Johnny. « Elle subit une campagne calomnieuse orchestrée pour démolir son image, sa réputation, et celle de son mari. On la présente presque comme une sorcière ! », regrette-t-il, la décrivant comme « dévastée ».
Pour perpétuer la mémoire de Johnny, le manager indique « rêver » d’un « mémorial » au square de la Trinité, à Paris, un projet déjà envisagé par la maire du IXe arrondissement, où Johnny est né. « Une sorte de Graceland ? Pourquoi pas, à Marnes-la-Coquette. La maison n’est pas à vendre », souligne Sébastien Farran.