Plombier, aventurière, hacker, chasseur de dragon, dieu de la guerre, super sayan… Le jeu vidéo permet de jouer tout et n’importe qui. Mais il est une figure qu’il aime revisiter, non pas systématiquement, comme le soldat surarmé et anonyme des FPS, mais ponctuellement, avec toujours ce qu’il faut d’originalité : le pirate ! Du roman L’île au trésor de Robert Louis Stevenson aux films Pirates des Caraïbes avec Johnny Depp, pirates, corsaires et autres flibustiers ont toujours fasciné petits et grands. Pourquoi ?

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

« L’attrait de l’aventure exotique mais sans en courir soi-même les risques ? Le rêve d’une fortune facile sous des cieux cléments ? La fascination pour des personnages transgressant allègrement les tabous de la société ? Tout cela réuni sans doute », résume Jean-Pierre Moreau dans son livre Pirates au jour le jour. L’océan à perte de vue aussi, ses îles mystérieuses, ses chasses au trésor, ses « A l’abordage ! », et un sentiment de liberté, dont le jeu vidéo s’est emparé, surtout depuis que les mondes ouverts et le multijoueur sont la nouvelle norme. C’est le cas de Sea of Thieves, une exclu Xbox One et PC qui propose dès mardi de jouer aux pirates au jour le jour, quête après quête, et de Skull & Bones, qui emprunte le système de navigation d' Assassin's Creed IV: Black Flag et prévoit des batailles navales dantesques pour l’automne prochain.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Vis ma vie de pirate

Mais ils ne sont pas les premiers jeux à hisser le pavillon noir. Dès 1978, Pirate Adventure offre un aperçu de la vie au large dans un jeu d’aventure textuel sur Atari et Commodore. Mais c’est au créateur Sid Meyer que l’on doit, dix ans plus tard, la première grande expérience pirate avec Pirates !, un jeu dit ouvert, où il est possible de tout faire ou presque : attaquer les bastions espagnols, séduire la fille du gouverneur, chasser les trésors, développer son commerce… Un titre précurseur pour l’époque, qui connaîtra suite et remake et inspirera les simulations de vie comme Civilization et Les Sims. Et Sea of Thieves.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Une drôle de légende

En effet, le studio Rare, qui avait d’ailleurs adapté Sid Meyer's Pirates ! sur NES, a voulu la même liberté pour Sea of Thieves. L’océan y est plus un terrain de jeu que de compétition. Créer son équipage, customiser son bateau, écoper le pont, transporter du bétail, affronter le Kraken… tout est mis en oeuvre pour vivre l’expérience la plus immersive possible, et écrire sa propre légende.



Une légende parfois réaliste, par exemple face aux éléments déchaînés, mais surtout loufoque et drôle, à l’instar de ses personnages cartoon, et qui n’est pas sans rappeler celle de Guybrush Threepwood. Qui ? Si vous savez prononcer ce nom, c’est que vous avez joué à la saga Monkey Island, « point 'n click » absurde et culte de LucasArts et référence à peine cachée de Sea of Thieves. Il manque juste les combats d’insultes.