HOMMAGEVIDEO. L’incroyable musée d’un particulier consacré à Claude François

VIDEO. Montpellier: L’incroyable musée d’un particulier à la gloire de Claude François

HOMMAGEDans la maison de son enfance à Montpellier, Christian Masi a amassé des centaines d’objets faisant référence ou ayant appartenu à son idole, disparue le 11 mars 1978…
Jérôme Diesnis

Jérôme Diesnis

L’histoire d’amour a débuté en août 1977. « Mes parents m’ont amené voir Cloclo aux arènes de Palavas. J’étais déjà fan. Mais quand je l’ai vu sur scène, ça a été une révélation ». Christian Masi avait neuf ans quand son idole est morte, un an plus tard, le 11 mars 1978. Quarante ans ont passé et l’esprit de Claude François plane encore dans sa maison, à Montpellier, transformée pour partie en musée.



Sur les murs, des dizaines de Cloco nous observent. Des gardiens en papier qui veillent sur les trésors amassés au fil des années. Des objets publicitaires, des statuettes, des kakemonos, des 45 tours, y compris quand Claude François n’était encore que Kôkô, des Playmobil de Cloclo entouré comme d’habitude de ses clodettes (belles, belles, belles, bien sûr), des magazines et des centaines de coupures de journaux de l’époque consacrés à sa vie. A sa mort.

Chemise déchirée et peignoir authentifié

Et puis il y a des objets plus insolites encore. Des flacons de parfum issus de la gamme (Eau noire) que le chanteur populaire avait signé, des places de concert à Oissel, à la grande fête de printemps de la jeunesse en 1964 à Oullins ou encore à Abidjan. Un morceau de son peignoir et même de sa chemise déchirée sans doute par des fans hystériques. Autant d’objets portés et authentifiés par des commissaires-priseurs lors de ventes aux enchères.

Dans ce mausolée, le temps s’est arrêté. « Il était dur dans le travail, mais parce qu’il était perfectionniste avec les autres comme avec lui-même. Mais il était tellement généreux dans la vie. C’était un super mec en dehors. Il disait ce qu’il avait à dire aux gens, mais après, il passait à autre chose ».

D’anecdotes en anecdotes, la vie de celui dont il continue à fredonner les chansons se dévoile. Tous ces souvenirs sont gravés à vie dans son esprit. Comme la rencontre avec Julie, une Clodette devenue son amie. Où cette visite au « Moulin », à Dannemois, là où « Le mal aimé » passait ses lundis au soleil.

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Quarante ans plus tard, le souvenir est toujours bien vivant. Pour Christian Masi, « il n’y en a pas un qui lui arrive à la cheville. On peut mettre qui on veut, il n’a jamais été remplacé. Est-ce que dans quarante ans on parlera de Johnny comme on parle de Claude François, que l’on entendra encore ses chansons en boîte, dans les mariages » ? On prend rendez-vous pour en discuter cette année-là…