VIDEO. Jeremstar et «Babybel», une amitié de longue date
PORTRAIT•Avant que Jeremstar ne prenne ses distances dans un communiqué cette semaine, les deux hommes aujourd’hui au cœur d’un scandale médiatique, se sont beaucoup fréquentés…L.Be.
L'essentiel
- Le nom de Pascal Cardonna, surnommé Babybel, apparaît depuis une semaine dans le « Jeremstargate ».
- Un jeune homme affirme avoir déposé plainte pour « viol sur mineur » à l’encontre de Pascal Cardonna, et pour « complicité » à l’encontre de Jeremstar. Une information que le parquet de Nîmes n'a pour le moment pas confirmé à «20 Minutes».
- Les deux hommes sont amis depuis de nombreuses années. Mais à la suite de ces accusations, Jeremstar a pris ses distances avec le salarié de France Bleu.
Leur amitié ne date pas d’hier, il n’y a qu’à faire le compte de toutes les vidéos et photos publiées sur les réseaux sociaux. D’ailleurs, quand la presse parle de Jeremy Gisclon, alias Jeremstar, le nom de Pascal Cardonna n’est jamais très loin. Mais depuis la semaine dernière, leurs deux noms sont associés à une vague d’accusations. Un membre actif de Snapchat a publié des extraits de conversations relayant des accusations de détournement de mineur contre Pascal Cardonna.
Visé par une plainte pour « viol sur mineur », d'après l’AFP, ce proche de Jeremstar, aurait porté plainte mercredi 17 janvier pour « diffamation et atteinte à la vie privée », selon Franceinfo. Contacté par 20 Minutes, le parquet de Nîmes (Gard) n’a pas souhaité faire de commentaires à ce stade. Qui est cet homme, surnommé « Babybel » par Jeremstar, qui se retrouve désormais au cœur d'une tempête médiatique ?
« Le cul, ça ne l’intéresse absolument pas »
Sur France Bleu, sa fiche permet de retracer sa longue carrière. Après avoir été animateur à Radio France Bordeaux Gironde de 1988 à 1990, il a été reporteur à Nîmes de 1990 à 2007, puis producteur à France Inter en 1997. En 2007, il devient coordinateur numérique à Radio France. C’est finalement dans les vidéos diffusées par Jeremstar qu’on en apprend le plus sur cet homme au crâne lisse qui ne cache pas son goût pour les chemises roses.
En novembre 2016, Libération consacre son portrait du jour à Jeremstar. Le nom du coordinateur numérique de France Bleu y apparaît très vite. Pascal Cardonna apporte un peu de couleur à la prose. « C’est un énorme bosseur et son fonds de commerce, c’est la bêtise humaine. » Le journaliste de France Bleu n’hésite pas à donner quelques détails croustillants : « Le cul, ça ne l’intéresse absolument pas », affirme-t-il.
Insulté et humilié par Jeremstar
Soutien et ami de longue date de Jeremstar, Pascal Cardonna est un personnage récurrent de ses publications en ligne dans lesquelles il est souvent malmené. Insulté, humilié, il accepte tout, même d’être filmé en train de prendre sa douche. Jeremstar, greffé à son téléphone, n’est jamais à court d’imagination quand il s’agit de le nommer : « Boule de pus », « vermine », « vieille branche », « salope »…
aDes soirées sont régulièrement organisées chez lui à Nîmes et ces fêtes sont relayées sur les réseaux sociaux par Jeremstar. Il se déplace même pour fêter les 50 ans de « Babybel ». « Grosse, grosse soirée avec plus de 30 invités », lance le chroniqueur des Terriens du dimanche [il s’est mis en retrait de l’émission].
a« Le "CardonnaGate" existe »
Depuis le début de l’affaire, le quinquagénaire a disparu d’Internet. Ses profils LinkedIn, Twitter et Instagram ne sont plus disponibles. Au lendemain du Jeremstargate, Radio France a de son côté « instamment demandé au salarié de supprimer, dans le cadre de sa communication privée, tout ce qui entretient un amalgame inadmissible entre Radio France, France Bleu, sa direction, ses salariés et sa vie privée ».
En début de semaine, Jeremstar a également pris ses distances avec « Babybel ». « J’aimerais dire une bonne fois pour toutes que le " JeremstarGate " n’existe pas. Le "CardonnaGate" existe. Aucun doute n’est possible à ce sujet désormais, mais c’est à la justice de se prononcer », explique-t-il. On ne devrait plus les voir ensemble de sitôt.