Après nous avoir révélés comment il dessinait son « double de papier », le Grand prix du festival international de la BD d'Angoulême 2017 - qui en présidera donc l' édition 2018 (du 25 au 28 janvier) - nous dévoile sa maîtrise de l’aquarelle. Il met ici en couleurs le portrait d’une jeune tibétaine, proche de celles que son héros Jonathan croise régulièrement dans ses aventures.

Une technique libératrice

L’aquarelle est la technique de prédilection de Cosey lorsqu’il voyage, ce qui lui arrive très régulièrement car le Suisse a besoin de « sortir » de l’adorable chalet alpin dans lequel il vit et travaille « pour puiser mon inspiration sous d’autres vents », a-t-il confié à 20 Minutes. Crayonner un personnage, un visage ou un décor puis le rehausser d’aquarelle lui permet de produire « un dessin plus libre, moins maîtrisé », dans lequel il apprécie de se « laisser aller. »

Ce portrait d’une jeune Tibétaine « n’obéit pas aux canons occidentaux de la beauté féminine, très liée à la régularité des traits et proportions », souligne l’auteur. Ah non ? Ben nous, proportions respectées ou pas, on la trouve sacrément jolie votre création ! Merci, monsieur Cosey.