FESTIVITESDans la peau d’un touriste à la Fête des Lumières de Lyon

Lyon: Dans la peau d’un touriste à la Fête des Lumières

FESTIVITESL’équipe de Gonelight, en partenariat avec «20 Minutes Lyon», est allée rencontrer Eszter, une touriste hongroise en visite à Lyon…
Baptiste Noble Werner

Baptiste Noble Werner

Il est 13h35 lorsqu’Eszter franchie la porte du terminal 1B de l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry. Elle tombe dans les bras de Romain, son ami lyonnais. Eszter a 28 ans, elle est hongroise, vit à Berlin et est venue spécialement à Lyon pour assister à la Fête des Lumières. Romain lui sert de guide durant les deux soirées qu’elle passera entre la Presqu’île, les pentes de la Croix Rousse et le Vieux Lyon.

Tout est parti d’une invitation à l’événement sur Facebook

La venue d’Eszter dans la Cité des Gones est l’exemple même du rayonnement de la culture lyonnaise. Elle et Romain se sont rencontrés il y a 8 ans, de l’autre côté du globe, en Amérique du Sud.

« J’étais en échange universitaire au Pérou et nous étions colocataires. C’est ainsi que notre amitié a débuté », raconte le jeune homme, avant l’arrivée de son amie, le sourire aux lèvres. Un brin anxieux, il garde les yeux rivés sur la porte du terminal qui ne cesse de s’ouvrir, mais Eszter n’est toujours pas là. « Ça fait quatre ans que nous ne nous sommes pas vus. J’étais allée la voir chez elle, à Berlin, mais elle n’a jamais encore visité Lyon. »

Romain a été une sorte d’ambassadeur de Lyon et a su donner l’envie à Eszter de venir assister à la Fête des Lumières. « Quand venait le 8 décembre et que j’étais à l’étranger, j’avais un peu le mal du pays. Alors on en parlait avec Eszter. Pour cette année, je l’ai invité à l’événement Facebook et la voilà ! ». Pour la jeune Hongroise vivant en Allemagne, c’était le moment idéal de venir dans la Capitale des Gaules.

« Les années précédentes, je n’avais pas le temps à cause de mon activité professionnelle. Là, je viens de quitter mon travail. J’en profite pour voyager et je me suis dit qu’il fallait que je vienne ici » sourit-elle. Nos chemins se séparent à l’aéroport pour se retrouver le soir, gare Saint Paul, peu avant 20 heures.

« Je n’ai rien vu d’aussi magique »

Eszter et Romain patientent dans le froid. Quelques gouttes de pluie commencent à tomber. La foule, petit à petit, s’amasse autour d’eux avant que le décompte de l’animation projetée sur la gare ne s’affiche. Le bâtiment s’illumine… et le visage d’Eszter aussi.

Les yeux fixés sur l’œuvre devant elle, il lui est impossible de cacher son émerveillement. « C’est vraiment joli », glisse-t-elle. Les deux amis poursuivent leur chemin nocturne à travers les rues sinueuses, et bondées, du Vieux Lyon. Les voilà maintenant devant la cathédrale Saint Jean.

L’édifice, entre deux projections, est alors éclairé par de grands projecteurs. Pour Romain, la Fête des Lumière est un rendez-vous « incontournable en famille ».

Les projections sur la Cathédrale Saint Jean débutent, et l’ébahissement d’Eszter reprend de plus belle. Elle sort son smartphone de sa poche pour figer l’instant. « J’ai connu d’autres grands sons et lumières en Allemagne, mais rien d’aussi merveilleux, d’aussi magique que ce que je viens de voir. »