VIDEO. Mort de Johnny Hallyday: «Je n'oublierai jamais le jour où je suis allé chez lui»
VOUS TEMOIGNEZ•Christophe Royer a été reçu à «La Savannah», la maison de Marnes-la-Coquette du rockeur décédé à l'âge de 74 ans. Il nous raconte...Charlotte Murat
L'essentiel
- Christophe Royer a rencontré Johnny Hallyday chez lui en 2005.
- Il nous raconte cette rencontre et comment a été prise la photo d'eux.
«C’était en 2005. A l’époque, je travaillais pour une grande marque d’équipement professionnel de cuisine. Le chef Marc Veyrat avait offert un cuiseur vapeur à Johnny Hallyday, et comme j’étais le commercial du secteur, c’est moi qui suis allé chez lui, à "La Savannah", à Marnes-la-Coquette. J’ai d’abord fait une prévisite d’installation.
Me voilà donc dans la buanderie, où on avait décidé d’installer l’appareil, avec un technicien et Laeticia Hallyday. Tout à coup, j’entends un "Bonjour !" derrière moi. Je me retourne et je me retrouve face à Johnny Hallyday, en sandales et en survêtement. Ce monstre sacré de la musique ! Je ne savais même pas qu’il allait être là. Mais bon, j’avais quand même pris mon appareil photo au cas où. Il a été super simple avec moi. Je lui ai demandé s’il acceptait de faire une photo avec moi et il a tout de suite dit oui. C’est Laeticia qui l’a prise. C’était tellement émouvant de me retrouver dans son intimité. Je me disais que ce que j’étais en train de vivre, des milliers de fans en rêvaient.
Je suis retourné une deuxième fois chez lui pour l’installation du cuiseur vapeur. Entre-temps j’avais fait tirer la photo. Il était à nouveau là et il a accepté de me la dédicacer. Aujourd’hui, elle est toujours sur mon bureau et je n'oublierai jamais ce jour. Je ne suis pas un fan inconditionnel, mais je suis allé le voir deux fois en concert, au Parc des Princes et au Stade de France, et je possède plusieurs de ses albums. C’est un immense artiste et j’aime aussi beaucoup le personnage. Il a traversé les générations et vendu des millions d’albums, et pourtant il reste simple avec les gens. Je ne pense pas que tous les artistes soient pareils. Quand j’ai appris sa mort, les larmes me sont montées aux yeux. Je ne pense pas que quelqu’un lui arrive un jour à la cheville en France. »