VIDEO. «X Factor»: Un Français se qualifie pour la finale du télécrochet britannique!
MUSIQUE•Dimanche, Kevin Davy White s’est qualifié pour la finale du télécrochet de ITV qui se déroulera samedi et dimanche…Fabien Randanne
L'essentiel
- Kevin Davy White, 30 ans, est l’un des trois finalistes du télécrochet britannique « X Factor ».
- Ce Français avait été recalé lors des auditions à l’aveugle de l’édition française de « The Voice » en 2016.
- Le groupe Rak-Su est le grand favori pour remporter la quatorzième saison de « X Factor ». Kevin Davy White et l’autre finaliste, Grace Davies sont des outsiders.
- Au Royaume-Uni, « X Factor » est suivi chaque samedi et dimanche soirs par quelque 6 millions de téléspectateurs. L’émission a révélé, lors de ses précédentes éditions des artistes tels que Leona Lewis, Olly Murs, James Arthur ou des groupes comme les Little Mix et les One Direction…
«Le Royaume-Uni m’a prouvé que l’amour et la musique n’ont pas de frontières », a lancé dimanche soir Kevin Davy White sur le plateau du X Factor britannique. Le Français a alors définitivement fait sa place dans le cœur des téléspectateurs. La preuve, ils l’ont qualifié pour la finale du télécrochet qui se déroulera samedi et dimanche.
Un succès qui contraste fortement avec l’expérience du Frenchie de ce côté-ci de la Manche. Il y a à peine plus d’un an, il avait tenté sa chance à The Voice. Mais ni Garou, ni Zazie, ni Mika, ni Florent Pagny ne s’étaient retournés sur sa reprise de Use Somebody des Kings of Leon.
« J’aime beaucoup ce que vous dégagez humainement »
Le chanteur de 30 ans s’en est donc allé voir si l’herbe était plus verte ailleurs et les oreilles plus ouvertes à Londres. Bien lui en a pris puisqu’il y a trouvé l’amour et un public. Depuis cet été, il a passé haut la main toutes les étapes de la quatorzième saison de X Factor, suivie par six millions de téléspectateurs chaque semaine sur ITV. Lors de sa première audition, Simon Cowell producteur et juré aussi craint que respecté a fait l’éloge de sa « voix superbe » avant de conclure : « J’aime aussi beaucoup ce que vous dégagez humainement. »
Ce que Kevin Davy White dégage, c’est un mélange de modestie et de sérénité. Une force tranquille. Il ne faut pas compter sur lui pour alimenter les tabloïds en petites phrases assassines ou pour défrayer la chronique par ses frasques nocturnes – d’autres candidats s’en chargent très bien. En revanche, quand il arrive sur scène, il prend une autre dimension. Il escalade, sans trébucher, des monuments comme le Voodoo Child de Jimmy Hendrix ou Smooth de Santana. Chaque week-end le public l’acclame et le quatuor de jurés, dont sa mentor Nicole Scherzinger, tresse ses lauriers.
En position d’outsider
Son ascension se poursuivra (ou s’arrêtera) samedi. Face aux deux autres finalistes, il tentera de décrocher l’un des deux billets pour la grande finale de dimanche. Le Français est en position d’outsider face aux Rak-Su, un boys band urbain annoncé comme le grand favori. Sur les réseaux sociaux et à l’applaudimètre, le groupe a effectivement une longueur d’avance et sa présence dans le Top 2 ne fait quasiment aucun doute. Kevin Davy White, qui semble avoir les faveurs d’un public plus mature, jouera donc sa place en finale face à Grace Davies, 20 ans, dont la sensibilité a jusque-là toujours fait mouche auprès des téléspectateurs.
Si Kevin Davy White ne rajoute pas son nom à la liste des gagnants de X Factor, il pourra se consoler en se disant que remporter ce télécrochet ne suffit pas à s’assurer une carrière dorée. Si les Little Mix ou James Arthur, vainqueurs en 2011 et 2012, ont bien négocié l’après, trouvant même une certaine notoriété en France ; Leona Lewis (2006) et Alexandra Burke (2008) n’ont pas vraiment confirmé le succès de leurs premiers albums. Et on ne vous parle pas des Matt Terry, Louisa Johnson, Ben Heanow et Sam Bailey primés ces dernières années et qui vous sont sans doute parfaitement inconnus. En revanche, un groupe a fini troisième en 2010, ce qui ne l’a pas empêché de triompher. Son nom ? One Direction.