CINEMA«Ghostbusters», succès surprise et film phénomène aux Etats-Unis

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Fabien Randanne

Fabien Randanne

Indiana Jones terrassé par les chasseurs de fantômes. Cet été, au box-office américain, Ghostbusters a créé la surprise en s’imposant devant la nouvelle aventure de l’archéologue parti découvrir Le Temple maudit. 200 millions de dollars de recettes engrangés : un succès monstrueux pour cette comédie fantastique signée Ivan Reitman.

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L’histoire se passe à New York et met en scène trois copains experts en surnaturel qui décident de se mettre à leur compte pour traquer les esprits frappeurs et autres ectoplasmes. Le résultat, que l’on découvrira cet hiver dans les salles françaises, sous le titre SOS Fantômes, fait (un peu) frissonner et (beaucoup) marrer.

Une chanson qu’on entend partout, un logo qu’on voit partout

De l’autre côté de l’Atlantique, ces « Ghostbusters » sont devenus un phénomène de société. Les combinaisons beiges emblématiques que revêtent les héros du film figurent parmi les meilleures ventes de déguisements pour Halloween. La chanson du générique, interprétée par Ray Parker Jr., est omniprésente à la radio et caracole en tête des charts américains.

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L’emblème du film, un logo créé par le dessinateur Michael Gross composé d’un fantôme blanchâtre rigolo piégé dans un panneau rouge circulaire, d’ores et déjà devenu culte, se décline sur tous les produits dérivés. En pleine campagne présidentielle, certains se sont même amusés à remplacer le petit spectre par des caricatures de Ronald Reagan et de Walter - Fritz - Mondale, les candidats républicain et démocrate… Preuve que l’impact du film dépasse le simple cadre du divertissement.

Le logo des «Ghostbusters» est déjà culte.
Le logo des «Ghostbusters» est déjà culte.  - REX FEATURES/SIPA

Un casting bien masculin

Face à une telle Ghostbustersmania, difficile de ne pas imaginer une suite. Dan Aykroyd pourrait très bien reprendre du service comme acteur et comme scénariste. Car c’est dans son esprit frappé que l’idée du film a germé. Il avait envisagé de donner un rôle à son comparse des Blues Brothers, Josh Belushi, qui nous a hélas quittés en mars 1982. Son personnage a été repris par un certain Bill Muray, méconnu chez nous, mais un visage familier des Américains, notamment pour ses passages dans la très populaire émission humoristique Saturday Night Live. Harold Ramis complète le trio de chasseurs de fantômes qui s’élargit à quatre membres en cours de film avec Ernie Hudson.

Au générique, car il fallait bien une femme dans cette galerie très masculine, on retrouve également Sigourney Weaver. Quelque chose nous dit que la star d’Alien, le huitième passager, devrait avoir maille à partir avec des phénomènes paranormaux et finira par appeler les « Ghostbusters » à la rescousse…

Le public tricolore succombera-t-il à la folie SOS Fantômes ? Réponse à partir du 12 décembre, date à laquelle le film débarquera dans les salles obscures de l’Hexagone. Qui sait ? Les combinaisons beiges évinceront peut-être les combinaisons de ski dans les massifs français cet hiver.

Flash Forward

>>> En France, Indiana Jones et le Temple maudit (5.7 millions d’entrées) damera quand même le pion à SOS Fantômes (2.9 millions d’entrées), mais aucun ne fera mieux que les champions du box office cette année-là, Marche à l’ombre (6.2 millions) et Les Ripoux (5.9 millions). La chanson Ghostbusters, elle, se classera numéro 1 au Top 50. Ghostbusters 2 verra bien le jour, en 1989. En 2016, Paul Feig réalisera un remake de Ghostbusters avec un casting féminin dans les rôles principaux. Ce film sera un échec public (409.000 entrées en France) et le Proton Pack n’aura hélas pas permis de venir à bout des nombreuses réactions misogynes auxquelles il a dû faire face. <<<