Ha, la fameuse susceptibilité orientale*… Les autorités indiennes ont peu apprécié la vision de leur pays que porte le scénario de Indiana Jones et le temple maudit, depuis peu sur les écrans. Il faut dire qu’on y voit une terrifiante secte d’assassins cachés dans la luxuriance d’un palais de maharadjahs…

Toujours en tête du box-office plus d’un mois après sa sortie en salle, Steven Spielberg n’a donc pas pu profiter des paysages indiens pour tourner son film et s’est rabattu sur le Sri Lanka, près de Kandy pour être précis. L’équipe a utilisé le chantier, aujourd’hui achevé, d’un barrage pour construire le fameux pont suspendu où se déroule l’une des scènes d’action à suspense. Votre séjour à Kandy sera heureusement moins stressant.

Entourée de montagnes verdoyantes, cette ancienne capitale des rois cinghalais est un excellent point de départ pour découvrir les richesses du Sri Lanka. Tranquille, belle et au climat tempéré, Kandy est aussi le centre de la vie spirituelle du pays. Cependant, outre le temple de la Dent du Bouddha, il y a assez peu à visiter dans la ville. Cela vous laisserait le temps de patir en excursion aux alentours sur les traces d’Harrison Ford.

Prendre un bain avec les éléphants

Peut-être aura-t-il laissé son fouet ou son galurin dans le magnifique jardin botanique de Peradeniya… C’est là que le gouverneur britannique Edward Barnes fit planter, dans les jardins d’une résidence royale du 14ème siècle les premiers plants de thé. Aujourd’hui, ce sont des centaines d’essences d’arbres et de plantes qui y sont disséminées.

Pour une ambiance moins calme et romantique, la Millenium Elephant Foundation propose de participer à la vie quotidienne d’éléphants recueillis par la fondation. Et sur la route du retour à Kandy, où vous attend un massage ayurvédique, les temples de Gadaladeniya et Lankatilaka s’offrent aux visiteurs. Enfin, « s’offrent », façon de parler… Leur accès n’est pas des plus aisés mais c’est ça aussi l’aventure !

* Cette allusion raciste ne posait aucun cas de conscience à certains journalistes de 1984. Michel Leeb était au faîte de sa gloire.