Europe Ecologie - Les Verts accuse Laurent Ruquier de faire «du buzz sur le dos des souffrances des femmes»
POLEMIQUE•Le parti politique - dont Sandrine Rousseau est membre - a réagi à la séquence polémique diffusée samedi sur France 2...F.R.
La polémique autour d’On n’est pas couché n’est pas près de s’éteindre. Les réactions indignées se succèdent après la diffusion, samedi, d’ une séquence (tronquée) montrant un vif échange entre Christine Angot, puis Yann Moix, d’un côté, et, de l’autre, Sandrine Rousseau, qui présentait le livre dans lequel elle relate l’agression sexuelle dont elle a été victime.
Ce lundi, après que Marlène Schiappa, la secrétaire d’Etat chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes,a annoncé avoir signalé au CSA le passage controversé, Europe Ecologie – Les Verts a à son tour publié un communiqué en soutient à Sandrine Rousseau, ancienne cadre du parti.
Intitulée « Ruquier : Du buzz sur le dos de la souffrance des femmes », cette missive « défend l’importance de dispositifs d’écoute, d’accompagnement et d’orientation pour les personnes victimes de harcèlement et de violences au sein des partis, mis en place par EELV sous l’impulsion de Sandrine Rousseau dès décembre 2016. »
« La honte doit changer de camp ! »
« La libération de la parole passe par une chose simple : la capacité d’écoute : savoir écouter sans juger ni dénigrer, savoir écouter et agir en conséquence. La séquence subie par Sandrine Rousseau lors de cette émission montre à quel point nous avons collectivement, en tant que société, à progresser en la matière », poursuit le communiqué du parti.
Et de déplorer qu’à l’heure actuelle, « seuls 10 % des agresseurs sont condamnés [alors que] 94 % des victimes de harcèlement sexuel au travail quitte leur emploi ». « La honte doit changer de camp ! », conclut la lettre diffusée en ligne.
Dans On n’est pas couché, Sandrine Rousseau a affirmé avoir quitté l’organigramme d’Europe Ecologie – Les Verts mais être restée adhérente du parti.