CENSUREVIDEO. Jugé trop caliente, le tube «Despacito» interdit en Malaisie

VIDEO. Le tube «Despacito», jugé trop caliente, est interdit en Malaisie

CENSURELes paroles de la chanson de Luis Fonsi et Daddy Yankee, qui sont pleines de sous-entendus sexuels, n'ont pas plu aux autorités malaisiennes…
Anne Demoulin

A.D. avec AFP

Un tube de l’été trop caliente ! Despacito, la chanson de Luis Fonsi et Daddy Yankee n’a pas fait l’unanimité en Malaisie. Ce reggaetón a été interdit sur les chaînes publiques en Malaisie, a annoncé jeudi un haut responsable de ce pays à majorité musulmane. La raison ? Les paroles de la chanson, pourtant interprétée en espagnol, sont pleines de sous-entendus sexuels.

« Nous avons reçu des plaintes du public »

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« Despacito ne sera plus diffusée par les chaînes publiques car nous avons reçu des plaintes du public. Les paroles ne sont pas appropriées pour être entendues », a déclaré le ministre de la Communication et du multimédia de Malaisie, Salleh Said Keruak.

Le ministre a émis l’espoir que les chaînes de télévision privées et les radios suivent l’exemple. « Nous encourageons les stations privées malaisiennes à pratiquer l’auto-censure », a-t-il souligné.

Le Parti Amanah Negara, formation islamique malaisienne de l’opposition, avait auparavant appelé le gouvernement à interdire cette chanson en raison de ses paroles « sexy ».

La censure risque d’être un bon coup de pub

« Despacito », qui signifie « très lentement » en espagnol, est une chanson très populaire depuis sa sortie en janvier. Elle est devenue mercredi la chanson la plus jouée en streaming de tous les temps. Le jeune chanteur canadien Justin Bieber chuchote le premier vers, comme à bout de souffle, puis chante un peu plus tard en espagnol.

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Déjà en 1969, les soupirs de Jane Birkin sur la chanson de Serge Gainsbourg Je t’aime, moi non plus avaient été qualifiés d’obscènes.

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A la suite de cela, les radios italiennes, suédoises et italiennes l’interdisent. Même son de cloche en Grande-Bretagne, où la très respectable BBC n’entendait pas autoriser une telle incongruité sur ses ondes. Banni, le morceau se hissât à la première des hit-parades européens, fait rare pour une production française. Nul doute qu’à l’instar du Vatican pour Gainsbarre, le gouvernement malaisien soit le meilleur agent de publicité de Luis Fonsi.