REVELATIONSDe son temps, Michel Sardou «était déjà un rappeur»

De son temps, Michel Sardou «était déjà un rappeur»

REVELATIONSLe monument de la chanson française s’est confié dans « Sept à huit »…
Laure Beaudonnet

L.Be.

Michel Sardou fait ses adieux à la scène (et n’a pas peur des mots). L’un des plus gros vendeurs de disques de la chanson française va se lancer dans une dernière tournée et sortira en octobre un 26e et ultime album, avant de se consacrer au théâtre.

A la suite de cette révélation au Parisien, il s’est confié dans Sept à huit sur TF1 ce dimanche. Âgé de 70 ans, il estime avoir fait son temps sur la scène musicale et s’en va, « pour de vrai », avant de décrire un « métier de fou ».

« Les rappeurs sont de leur temps »

Il en profite pour revenir sur la jeune génération de chanteurs : « la rythmique des rappeurs m’épate, ils sont de leur temps. C’est pour ça qu’on ne peut pas lutter, on a beau dire "j’aime pas le rap", c’est ridicule, ils sont de leur temps, ils s’adressent à leur génération, comme moi je faisais quand j’avais leur âge. J’ai été un des premiers à faire des chansons de texte françaises un peu engagées ». Et de lâcher : « J’ai fait de la polémique, j’ai fait des choses assez rudes, j’étais déjà un rappeur ». Okay [à lire avec l’accent].

En cinquante ans d’une carrière débutée à la fin des années 1960, jalonnée de 25 albums studios, 18 albums live et près de 350 chansons, Michel Sardou a réalisé des dizaines de tubes ancrés dans la mémoire collective comme Les Bals populaires, La Maladie d’amour, Les lacs du Connemara, Être une femme ou En chantant.