Le groupe Totorro était l'envoyé spécial de «20 Minutes» aux Trans Musicales de Rennes
REPORTAGE•Le groupe rennais est un grand connaisseur des arcanes du festival pour y avoir joué en 2015 et participé à de nombreuses reprises...Totorro
Pour couvrir au mieux cet événement hors du commun que sont les Trans Musicales de Rennes, 20 Minutes a monté trois « équipes ». Les deux premières, la #teamYolo et la #teamVieux étaient composées d’un lecteur et d’un journaliste. La #teamBreizh de son côté rassemblait le groupe Totorro, une lectrice rennaise et un journaliste de la locale de Rennes.
Totorro connaît bien le festival pour y avoir joué en 2015 et y avoir participé à plusieurs reprises. Le quatuor rennais s’est prêté au jeu du reportage et nous livre « son » récit haut en couleur :
Nos Trans commencent vendredi à 17 heures On jouait la veille à Bruxelles et on a dû se réveiller super tôt pour enquiller les 8 heures de routes et arriver à 17 heures au village Liberté. On espérait voir le set de Grand Parc que l’on attendait beaucoup, mais on arrive pour la dernière note : déception. Ensuite, nous rencontrons Benjamin, notre contact chez 20 Minutes, ainsi que Sophie, notre internaute.
On récupère nos pass et on file direct à l’apéro traditionnel d’avant parc-expo. Apéro qui, comme la tradition le veut, dure trop longtemps… On arrive au Parc-Expo pour 23 heures et on loupe (encore) un groupe qu’on voulait voir, Fai Baba. Des amis nous en diront le plus grand bien plus tard dans la soirée. Lorsqu’on arrive dans le hall 5, on ne peut qu’admirer le travail de déco. Une pieuvre géante surplombe l’entrée et deviendra notre point de rendez-vous pour le week-end. On va ensuite goûter le rock de The Jacques, mais on trouve ça un peu trop simpliste et pas bien original.
Pas jolie Môme
S’en suis un verre au bar VIP, qui comme bien souvent s’éternise au fur et à mesure qu’on croise des collègues et copains. On tente une excursion devant les Barberettes, mais des problèmes de son auront raison de nous (voix sous mixées), malgré le côté assez loufoque de voir des Coréennes chanter du Barber Shop dans des robes à cols Claudine.
C’est assez dur de se concentrer sur la prog des Trans quand on est un groupe de Rennes parce qu’on croise des amis à tout les coins de hall. On se pose devant Môme en fin de soirée mais on abdique, vite lassés par cette électro très à la mode. On a jamais vraiment aimé le mélange d’électro et de guitares, ainsi que les samples de voix pitchées, on en voit partout…
Il sonne donc l’heure du retour. On est en plein rush et toute la viande saoule pousse pour accéder aux bus. On fait le bilan dans la navette : petite déception quant à la qualité de la programmation, en tout cas dans ce qu’on a vu.
Concerts ratés et réussis
Réveil à midi samedi, on part au Liberté prendre les places pour Aquaserge. Petite halte chez Al Sahj, le meilleur libanais de Rennes, afin de reprendre des forces, avant de se rendre au Théatre du Vieux St Etienne. On a ici affaire à notre meilleur concert du week-end. Dans une salle remplie, Aquaserge nous fait vraiment kiffer avec son psych-60’s aux accents parfois prog, mais toujours dans le bon goût. Grande classe.
On parvient à se glisser dans l’entrée de l’Opéra où se déroulent des sessions filmées KEXP pour voir Barbagallo. Des jolies chansons, un son un peu compliqué dans ce grand hall, on se consolera en regardant la vidéo. Nous faisons quelques tours à l’Etage du Liberté, toujours plein à craquer. On a juste le temps de voir les dernières notes de Lysistrata, rater les concerts commence à devenir une habitude…
Lâcher la Meute de potes
Manger, boire un coup avec les copains, direction le parc expo peu avant 23 heures. On déambule de hall en hall, le boum boum s’intensifie. On se fait un peu mal à la tête devant Super Parquet, retournons boire un coup avec les copains.
Le set de Meute nous a bien foutu la pêche, et ça avait l’air assez unanime vu l’ambiance, pourtant sur le papier une fanfare techno ça ne nous parlait pas tellement… Comme quoi ! Deena Abdelwahed a aussi fait un bon set de live dub/techno, ça, on aime bien ! La soirée file à toute vitesse, et on se rend compte en allant aux toilettes que les salles se vident, il semblerait qu’il est temps de rentrer.
Finalement aux Trans, même si tu ne vois pas beaucoup de concerts, tu passes quand même une bonne soirée.