MUSIQUEPourquoi il ne faut pas louper Klandstof

Pourquoi ça serait dommage de passer à côté de Klangstof

MUSIQUELe groupe basé à Amsterdam était de passage au festival Pitchfork Avant-Garde…
Constance Daulon

Constance Daulon

Tout le monde ne sort pas son premier album à 24 ans. C’est le cas de Koen Van de Wardt avec son groupe hollandais, , qui a récemment dévoilé Close eyes to exit. Le musicien avait déjà fait ses preuves lorsqu’il était bassiste du . Accompagné sur scène de Wubbo Siegers, Michel Stam et Finn Kruyning, celui qui a grandi en Norvège est à la fois chanteur, guitariste, bassiste. Et autodidacte. Le groupe a donc tout pour plaire sur le papier.

D’autant qu’il propose une pop mélancolique à l’atmosphère scandinave à grands coups de boîtes à rythmes et synthés. Très efficace. Influencé très clairement par , Klangstof propose un live beaucoup plus rock. Alors pourquoi vous êtes passés à côté ? On a trouvé les trois embûches dans lesquelles vous êtes tombés pour réparer cette erreur.

Parce qu’on en peut plus des artistes influencés par Radiohead

On vous entend déjà : « Encore un qui a trop écouté le groupe de Thom Yorke. » Certes, mais figurez-vous que ça a sauvé Koen Van de Wardt de la dance des années 1990. « J’ai découvert Radiohead à 14 ans en arrivant en Norvège. Avant j’écoutais la dance qui passait à Amsterdam. Ca m’a pas fait de mal, se souvient-il. Je n’aurais clairement pas fait de musique sans eux. » C’est quand même un sacré service rendu. Et il n’aime pas qu’eux : , James Blake et Tame Impala sont aussi de la partie.

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Parce que vous ne connaissez pas la Norvège, ni la Hollande et encore moins le groupe Moss

La scène musicale norvégienne se fait plutôt discrète dans les médias. Mais nombreux sont les artistes à s’inspirer du pays pour leur musique. « J’habitais vraiment dans un endroit isolé, je ne pouvais même pas aller voir mes copains quand j’étais enfant », se souvient Koen Van de Wardt. Sa mère lui offre alors une guitare avec laquelle il va jouer pendant des heures et finir par savoir tellement en jouer qu’il deviendra le bassiste du groupe Moss, considéré comme l’un des plus grands groupes hollandais. « C’était une super expérience mais je voulais chanter et créer ma propre musique. »

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Parce que vous avez loupé leur seul live en France

Les quatre membres de Klangstof étaient sur la scène mardi 25 octobre du dans le cadre du . Premier groupe à jouer, la salle s’est remplie au fur et à mesure. « Nous sommes en tournée depuis juin et je n’ai jamais été aussi heureux », indiquait le chanteur avant le concert. Et ça s’est vu. Une fois signé sur le très bon label londonien Mind of Genius et l’album enregistré, il a pu choisir ses musiciens. « Je suis très heureux avec eux. » Et ca s’est vu aussi. Pendant 30 minutes, les quatre ont offert un live beaucoup plus énergique et rock que la version studio de leurs titres. « J’ai perdu ma peur du live en tournant avec Moss et je trouve ça plus fun que le studio. On voit la réaction du public. » Si on a pu constater que quelques hollandais étaient présents, les Français, qu’il qualifie « de bons écouteurs », se sont peu à peu laisser porter.

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Pas de panique. Si vous accrochez avec Klangstof, sachez que leur carrière ne semble pas prête de s’arrêter tout de suite. D’abord parce qu’ils partent en tournée aux Etats-Unis en première partie de . Ce qui est plutôt bon signe. Et ensuite, car Koen Van de Wardt a déjà un second album en tête : « J’étais seul pour le premier. Maintenant, j’aimerais bien me faire aider par les autres membres du groupe, qui ont des influences différentes des miennes. C’est le meilleur moyen de progresser. Et faire appel à des producteurs ou des songwritters. Close eyes to exit était vintage, la suite sera peut être plus électro. » Ca va bien se passer on vous dit.