WEBComment remporter le Grand prix du Nikon Film Festival

Nikon Film Festival: Les recettes d'un court-métrage carrément bien vu

WEBL’édition 2017 du Nikon Film Festival, c’est parti. Voici les conseils d’anciens lauréats pour que votre court-métrage se retrouve au palmarès…
Stéphane Leblanc

Stéphane Leblanc

«Je suis… une rencontre », tel est le thème de l’édition 2017 du dont le principe et le règlement restent les mêmes : réaliser un court-métrage de deux minutes et vingt secondes au maximum, affublé d’un titre qui commence par « Je suis » et dont le sujet est lié cette année à la rencontre. La compétition est officiellement ouverte depuis ce vendredi avec la mise en ligne des premières réalisations sur le site de la marque de photo.

Tous les films envoyés ont leur chance et jusqu’au 11 janvier 2017, le plébiscite des internautes permettant de déterminer les cinquante finalistes qui seront soumis fin février au vote d’un jury (entouré entre autres de et , et auquel participe aussi l’auteur de cet article).

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Les rencontres vous branchent ? Vous avez une idée lumineuse pour en faire un film amusant, surprenant, singulier ? Afin de mettre toutes les chances de votre côté, 20Minutes a demandé les conseils de deux anciens artistes primés : , réalisateur de Je suis prête, Grand Prix 2012.

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Et , interprète de Je suis l’ombre de mes envies, Grand prix 2015.

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Je suis… une bonne idée

« La bonne idée, c’est celle qui vous ressemble et qui se distingue de celles des autres », avance Sophie de Fürst qui sait d’avance que le festival va collectionner cette année « les films de rencontres sur le web, de premières rencontres, de rencontres avec soi-même, voire de rencontres avec Dieu ». « Il faut faire le film qui nous plaît, conseille de son côté Paul Lapierre, et l’assumer sans forcément chercher à gagner ». Attention aux idées trop conceptuelles, insiste Sophie de Fürst, « qui peuvent être jolies sur le papier et ne plus ressembler à rien à l’arrivée… » Mieux vaut rester clair et accessible.

Je suis… la simplicité même

« Une fois que l’idée est trouvée, on a du temps pour peaufiner son scénario, il faut en profiter », relève Paul Lapierre. « Pour en avoir fait les frais moi-même sur un film qui n’a pas été bien compris (Je suis irremplaçable, l’an dernier), prévient Sophie de Fürst, il ne faut pas hésiter à préciser, écrémer, simplifier. » « Ce festival est une école de la concision, ajoute Paul Lapierre : tout ce qui n’est pas nécessaire mérite de sauter. »

Je suis… un titre accrocheur

L’intitulé est important. « Lui aussi doit être simple et accrocheur », estime Sophie de Fürst, qui sait à quel point « c’est dur de trouver un bon titre ». « J’ai du mal avec ces titres qui doivent commencer par » Je suis «, témoigne Paul Lapierre. Beaucoup titres finissent par se ressembler et j’ai toujours eu l’impression de trouver des titres pourris ». Son conseil : « Faire en sorte que le titre fonctionne même sans le » Je suis «. C’est ainsi qu’il a intitulé un de ses films pour le festival, Je suis 33 ans. Le conseil de Sophie : « Surtout ne pas donner la réponse dans le titre ». Cela gâcherait l’effet de surprise.

Je suis… un effet de surprise (la chute)

« On a bien sûr besoin d’une chute », estime Sophie de Fürst. « Tant qu’à faire, c’est mieux de surprendre », acquiesce Paul Lapierre, qui préfère quand « les spectateurs ne comprennent pas tous au même moment où le réalisateur veut en venir ». Une règle d’or : « Le film ne doit prendre tout son sens qu’une fois terminée. »

Je suis… ou plutôt j’ai le rythme dans la peau

« C’est primordial, souligne Paul Lapierre. C’est à cela, au moment du montage, que je consacre le plus d’énergie et de temps, car c’est ce qui fait que le film va être cool, que le spectateur va le voir sans se rendre compte de sa durée. » « Il y a en effet des films courts qui paraissent très longs », note Sophie de Fürst. Ce qui n’est évidemment pas l’effet recherché.

Je suis… ou plutôt j’ai le sens de l’humour

« Il y a de la place pour tous les genres, pas que pour la comédie, estime Paul Lapierre pour qui le Nikon film festival n’est « pas un festival de sketches ou de vidéo YouTube ». « L’humour, ce n’est pas obligé, note Sophie de Fürst, qui relève toutefois la nécessité de « ne pas être moralisateur, ne pas plomber l’ambiance ou mettre trop mal à l’aise ».

Je suis… un bon réalisateur entouré de bons interprètes

« C’est appréciable de pouvoir être entouré par une super-équipe de potes ou de gens très motivés », estime Sophie de Fürst. « Il faut dire qu’on travaille souvent à la débrouille, sans compter son temps », note Paul Lapierre qui se réjouit de voir que la notoriété grandissante du festival incite « de plus en plus d’acteurs de talent à offrir spontanément leurs services ». Ce qui ne peut que renforcer le nombre et la qualité des films proposés.