JEUX VIDEO«Pokémon GO»: On vous révèle les emplacements

«Pokémon GO»: On vous révèle les emplacements des Pokémon parisiens les plus précieux

JEUX VIDEOEt en plus, ils sont cachés dans des lieux climatisés…
Benjamin Chapon

Benjamin Chapon

Le jeu Pokémon Go est désormais disponible en France. La fièvre monte depuis plusieurs jours déjà et, petit malin que vous êtes, vous n’avez probablement pas attendu le lancement officiel pour commencer votre chasse. Si bien qu’aujourd’hui, vous êtes sans doute déjà lassé des Roucool et Rattatac. Heureusement pour vous, des applications proposent déjà des cartes précises pour trouver les Pokémon les plus rares.

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Vous voilà donc armés pour déambuler dans Paris. Et si vous en profitiez pour visiter deux ou trois expos…

Attraper un Marquisi au musée Quai Branly

Pour attraper celui-là, il faut vous dépêcher. L’exposition Mata Hoata, au musée du Quai Branly – Jacques Chirac, ferme le 24 juillet à 19 heures. Ça vous laisse tout juste assez de temps pour découvrir les 300 objets des îles Marquises réunis par le musée. L’exposition vous fera découvrir la richesse de la culture marquisienne pré et post « découverte » par les marins occidentaux. Outre de très beaux objets, les arts vivants et les tatouages sont également présentés. Les dresseurs de Pokémon pourront se frotter aux légendes marquisiennes mais aussi à ses non moins foisonnantes flore et faune, ou encore au mythe du tiki, homme-dieu terrifiant, autant de matière pour se créer des créatures imaginaires.

Ceci n'est pas un Pokémon mais un couvercle de gourde des îles Marquises
Ceci n'est pas un Pokémon mais un couvercle de gourde des îles Marquises - Claude Germain/musée du quai Branly - Jacques Chirac
Ceci n'est pas un Pokémon mais une statuette des îles Marquises
Ceci n'est pas un Pokémon mais une statuette des îles Marquises - Claude Germainmusée du quai Branly - Jacques Chirac

Capturer un Barcelotte au musée Picasso

Le musée Picasso accueille pour la première fois depuis sa réouverture les œuvres d’un artiste contemporain. L’espagnol Miquel Barceló, dont des gravures sont également montrées à la BNF François Mitterrand (jusqu’au 28 août 2016), n’a jamais nié être inspiré par le travail de Picasso. L’exposition Sol y sombra (jusqu’au 31 juillet 2016) montre cependant l’étendue de son savoir-faire et de ses thèmes de prédilection. Les chasseurs de Pokémon s’attarderont sur les statuettes en terre cuite aux formes audacieuses. Adepte du travail sur matériaux bruts et hétéroclites, Barcelo crée des sortes de petits démons qui pourraient partager avec les Pokémon un lien de descendance avec les yokai japonais.

Ceci n'est pas un Pokémon mais une sculpture de Miquel Barcelo
Ceci n'est pas un Pokémon mais une sculpture de Miquel Barcelo - GINIES/SIPA
Ceci n'est pas un rassemblement Pokémon mais une oeuvre de Miquel Barcelo
Ceci n'est pas un rassemblement Pokémon mais une oeuvre de Miquel Barcelo - GINIES/SIPA

Mettre la main sur un Kleenee au Centre Pompidou

Paul Klee en a une bien bonne. Sous-titrée L’ironie à l’œuvre, l’exposition que le Centre Pompidou consacre au peintre allemand constructiviste (jusqu’au 1er août 2016) met en lumière l’humour de Paul Klee, peintre libre qui a toujours devancé les avant-gardistes de son époque. Cette grande rétrospective présente les nombreuses facettes du travail de l’artiste, même ses rares sculptures dont le design détonnant ravira les adeptes de Pokémon bizarroïdes, voire un peu flippants. Même certains détails de ses toiles surréalistes colorées peuvent évoquer un combat épique entre Pikachu et ses potos.

Ceci n'est pas un Pokémon mais une sculpture de Paul Klee
Ceci n'est pas un Pokémon mais une sculpture de Paul Klee - GINIES/SIPA

Chasser le Lascool au Palais de Tokyo

Cette chasse là se déroule dans les antres du Palais de Tokyo. Pas sûr que la 4G passe mais les découvertes n’en seront que plus belles. Le Lasco Project est une série (on en est à l’épisode #6) de réalisations d’œuvres d’art urbain, plus ou moins éphémères. Les créations ont lieu dans des espaces non-exploités du Palais de Tokyo et permettent donc de découvrir les richesses architecturales du bâtiment et des œuvres étonnantes. Pour des raisons de sécurité, certaines ne sont pas, et ne seront jamais, visibles par le public. Comme la création conjointe de JR et les artistes Os Geméos qui s’inspirent des couloirs souterrains du musée qui, pendant la deuxième guerre mondiale, servirent de stockage aux pianos volés par les nazis.



Alors bien sûr, vous l’aurez compris, il ne s’agit pas VRAIMENT de Pokémon. Mais en arpentant ces expos vous aurez probablement fait éclore un œuf ou deux. C’est déjà ça.