Galliano ou le règne du soufflet nouveau
Si la plupart des Français ont découvert que l'accordéon n'était pas un instrument ringard grâce à Yann Tiersen, Richard Galliano l'avait déjà démontré il y a quinze ans en inventant le « new musette ». Ce soir à la salle Pleyel, (Paris 8e), l'accord...- ©2007 20 minutes
Si la plupart des Français ont découvert que l'accordéon n'était pas un instrument ringard grâce à Yann Tiersen, Richard Galliano l'avait déjà démontré il y a quinze ans en inventant le « new musette ». Ce soir à la salle Pleyel, (Paris 8e), l'accordéoniste démontrera l'étendue de ses inspirations lors d'un programme en deux parties. D'abord accompagné du vibraphoniste Gary Burton, il rendra hommage au jazz cosmopolite d'Astor Piazzolla : « Gary ne voulait jouer que du Piazzolla sur le disque que nous avons enregistré ensemble, explique Richard Galliano. Moi, j'ai voulu y ajouter quelques classiques et compositions ?à la manière de?... C'est la marque des grands d'inspirer au-delà de leurs propres musiques. » Pour la seconde partie, Richard Galliano sera rejoint sur scène par l'ensemble brésilien Tangaria pour un hommage aux musiques sud-américaines : « J'ai découvert et apprécié la musette après le tango argentin... Il y a toujours une défiance vis-à-vis de sa propre tradition musicale, surtout chez les jeunes. Avec le temps, ça passe. »